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I Lettre de François Robardet

L'aérien en France, en Europe, dans le Monde

 

 

N°1034 - 25/09/2025

 

 

 

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Editorial

 

 

 

Chères lectrices, chers lecteurs,

 

Cette semaine, je vous propose en bonus un long article sur la Fondation Air France.

 

Elle innove en proposant aux membres de Flying Blue, le programme de fidélité d’Air France-KLM, de transformer leurs Miles en action de solidarité.

Bonne lecture
François

 

 

 

La lettre hebdomadaire

 

 

 

Sommaire

 

 

 

Transavia France : forte baisse des fréquences des lignes domestiques récupérées à Air France

Air France KLM : la compagnie néerlandaise furieuse contre le projet de nouvelle taxe aux Pays-Bas

American Airlines talonne Delta et United en termes de marges bénéficiaires

 

Turkish Airlines exclut une participation plus importante dans Air Europa

 

Article Bonus

La Fondation Air France s'ouvre aux particuliers

 

 

 

> Transavia : forte baisse des fréquences des lignes domestiques récupérées à Air France

 

(source Voyages d’Affaires) 17 septembre 2025

 

 

 

Mon commentaire : Avec son programme été 2026, Transavia France tourne une page majeure de l’histoire du groupe Air France.

 

Exit les mythiques navettes Orly–Marseille, Orly–Nice ou Orly–Toulouse, lancées du temps d’Air Inter et longtemps symbole du transport aérien domestique français. À leur apogée, ces lignes affichaient plus de vingt vols quotidiens depuis Orly, sans compter ceux au départ de Roissy-CDG.

 

Place désormais à une répartition des rôles beaucoup plus lisible au sein du groupe, conforme à la stratégie définie lors de la création de Transavia France.

 

  • Transavia France prend les commandes des lignes domestiques au départ d’Orly, ainsi que des destinations loisirs, jadis baptisées « Destinations Soleil ».
  • Air France HOP! se concentre sur les transversales hexagonales et les dessertes européennes ou nord-africaines à faible trafic depuis Roissy-CDG.
  • Air France, enfin, garde la main sur les grandes lignes européennes et bien sûr l’intercontinental.

 

 

 

Lire l'article :

 

Transavia vient de rendre public son programme d’été 2026. L’évènement le plus important est la reprise des trois dernières lignes domestiques majeures d’Air France qui se concentre désormais exclusivement sur son réseau à Roissy CDG. Transavia, qui avait déjà repris les lignes vers Biarritz, Montpellier, Perpignan ou encore Toulon, va donc exploiter les lignes sur Marseille, Nice et Toulouse.

 

Avec une bien mauvaise surprise pour les voyageurs fréquents. En effet, si le transporteur explique qu’il renforce son offre domestique, on constate dans la réalité une forte diminution des fréquences offertes depuis Orly.

 

Une offre qui s’amenuise entre Orly et les régions par rapport à Air France

A compter du 29 mars 2026, la compagnie proposera ainsi jusqu’à 8 vols quotidiens vers Nice, 2 vers Marseille et 8 vers Toulouse au départ de Paris-Orly.

 

Si l’on compare avec l’offre d’Air France aujourd’hui, on voit que Marseille passe de 19 vols hebdomadaires (équivalent à presque trois vols quotidiens) à deux vols/jour. C’est Nice qui subira la plus forte réduction du groupe Air France. Actuellement Air France dessert encore l’axe Orly-Nice à raison de 13 vols quotidiens en semaine. Sur Toulouse enfin, Air France offre actuellement de lundi à vendredi jusqu’à 12 fréquences aller-retour au départ d’Orly.

 

L’offre Transavia reste cependant complémentaire à celle d’Air France depuis CDG. Elle s’accompagnera d’évolutions produits pensées pour mieux répondre aux attentes de ses clients : départ priorisé au contact au niveau de la porte 2C pour un parcours aéroportuaire simplifié, flexibilité renforcée pour la modification des billets et ouverture d’un salon dédié à Orly.

 

Côté international, Transavia lance 4 nouvelles destinations européennes depuis sa base d’Orly. Dès le 17 avril 2026, la compagnie atterrira à Sarajevo à raison de 2 vols par semaine (les lundis et vendredis). Elle desservira également à la même date Pise avec 4 vols par semaine (les lundis, jeudis, vendredis et dimanches).

 

Enfin, les amateurs de séjour balnéaire trouveront leur bonheur à Araxos (Grèce) et Bourgas (Bulgarie). Ces deux lignes débuteront le 20 avril à raison d’une fréquence par semaine.

 

En complément de ces ouvertures, Transavia France renforce la fréquence de certaines de ses lignes existantes au départ de Paris-Orly par rapport à l’été 2025. Orly-Venise passera de 7 à 14 vols hebdomadaires, Orly-Stockholm de 6 à 10 vols hebdomadaires et Orly-Madrid de 28 à 34 vols hebdomadaires.

 

Côté régions, Transavia renforce son offre de vols. A Lyon, la compagnie lance un vol hebdomadaire sur Izmir à partir du 5 avril et un autre vol hebdomadaire sur Catane, partir du 18 juillet.

 

Les autres nouveautés comprennent un vol hebdomadaire sur Marseille-Séville à partir du 9 avril ; un vol/semaine sur Montpellier-Djerba à partir du 20 avril ; deux vols hebdomadaires sur Nantes-Bari (jeudi et dimanche) à partir du 09 avril. Et enfin, une liaison domestique sur Rennes–Ajaccio à partir du 18 juillet.

 

 

 

> Air France KLM : la compagnie néerlandaise furieuse contre le projet de nouvelle taxe aux Pays-Bas

 

(source Boursier) 17 septembre 2025

 

 

 

Mon commentaire : Les contestations autour du hub de Schiphol-Amsterdam prennent une tournure stratégique pour Air France-KLM.

 

Le faible réseau domestique de l’aéroport, qui repose essentiellement sur le transit international, alimente la colère des riverains face aux nuisances sonores et environnementales.

 

Le gouvernement néerlandais a réagi en limitant le nombre de mouvements et en relevant certaines taxes.

 

En réponse, le groupe Air France-KLM a évoqué la possibilité de transférer une partie de son activité vers d’autres hubs européens. Bruxelles, Paris-Charles de Gaulle ou même Copenhague, fief de SAS, apparaissent désormais comme des alternatives crédibles.

 

 

 

 

Lire l'article :

 

KLM vent debout contre le nouveau projet de taxe aérienne aux Pays-Bas. Une nouvelle augmentation de la taxe aérienne, annoncée le jour du Prince (jour du budget) avec un revenu prévu d'environ 1,1 milliard d'euros par an à partir de 2027, rendra les vols au départ des Pays-Bas inabordables pour de nombreux voyageurs néerlandais, affirme le partenaire d'Air France.

 

"Nous constatons que les passagers souhaitent continuer à voyager, mais ils sont très sensibles aux prix. Depuis l'introduction de la taxe aérienne en 2021, la part des voyageurs néerlandais au départ de Düsseldorf et de Bruxelles a déjà augmenté respectivement de 41% et 20% entre 2019 et 2024. De nouvelles augmentations du prix des billets, qu'elles soient dues à des taxes aériennes plus élevées ou à des frais d'aéroport plus élevés, ne feront qu'accélérer le déplacement des voyageurs vers des aéroports étrangers, comme Bruxelles et Düsseldorf", indique Marjan Rintel, DG de KLM.

 

Actuellement, les recettes de la taxe aérienne sont reversées au Trésor public et ne sont pas investies dans un transport aérien plus durable, notamment en développant et en rendant les carburants alternatifs (SAF) plus abordables. Cette situation est contraire aux souhaits de près de neuf Néerlandais sur dix, qui estiment que les recettes fiscales devraient être utilisées spécifiquement pour rendre le transport aérien plus durable, souligne le transporteur qui appelle ainsi le gouvernement à investir dans une aviation plus propre en soutenant les carburants alternatifs. "Tout comme le gouvernement soutient le développement des énergies éolienne et solaire ou l'électrification du parc automobile, il devrait également redoubler d'efforts pour rendre la production de SAF aux Pays-Bas accessible et abordable", ajoute le patron de KLM.

 

En conclusion, KLM indique défendre une aviation plus propre et plus silencieuse, ainsi que le maintien de la connectivité mondiale des Pays-Bas. Le groupe critique donc les projets du gouvernement sortant et appelle celui-ci à ne pas augmenter à nouveau la taxe aérienne.

 

 

 

> American Airlines talonne Delta et United en termes de marges bénéficiaires

 

(source Forbes, traduit avec Deepl) 12 septembre 2025

 

 

 

Mon commentaire : American accuse un certain retard face à ses rivales Delta et United.

 

À première vue, il peut sembler étonnant que la compagnie mise sur le marché domestique plutôt que sur le transatlantique Nord pour améliorer sa situation financière.

 

Pour les compagnies européennes, le constat est simple : grâce aux coentreprises (joint ventures), la traversée de l’Atlantique Nord est bien plus lucrative que les lignes domestiques ou intra-européennes, soumises à une forte concurrence.

 

Mais pour les transporteurs américains, la logique est inversée.

 

Certes, ils tirent autant de bénéfices que leurs partenaires européens du marché transatlantique, mais leur véritable manne se trouve sur le réseau intérieur.

 

La raison ? Un marché en situation d’oligopole : le « Big Four » — Delta, United, American et Southwest — y règne en maître, ce qui leur permet d’exercer une influence considérable sur les prix.

 

 

 

Lire l'article :

 

Alors qu'American Airlines est constamment critiquée pour son incapacité à égaler la marge bénéficiaire de ses concurrents, deux des principaux dirigeants de la compagnie aérienne ont déclaré jeudi qu'ils comptaient bien combler cet écart.

(...)

Ces dernières années, American a pris du retard sur ses concurrents Delta et United. Au deuxième trimestre, American a déclaré une marge avant impôts de 5,8 %. Delta a annoncé une marge avant impôts de 11,6 %, tandis que United a déclaré 11 %.

 

Les dirigeants d'American affirment que la compagnie aérienne peut rattraper Delta et United

 

Lors d'une conférence avec les investisseurs,(...) le vice-président Steve Johnson a déclaré que la compagnie aérienne avait obtenu de bons résultats en termes de coûts et réalisait des gains en termes de revenus.

(...)

L'enthousiasme de M. Johnson s'explique principalement par l'accord sur les cartes de crédit conclu entre American et Citibank en décembre 2024. Cet accord, qui entrera en vigueur en 2026, élimine Barclay's en tant qu'émetteur des cartes American, donnant l'exclusivité à Citibank. Cela devrait permettre à la banque de concurrencer pleinement American Express et Chase, qui émettent respectivement les cartes Delta et United, a déclaré M. Johnson.

 

Cet accord « nous permet de développer cette activité beaucoup plus rapidement que par le passé », a déclaré M. Johnson. Il « crée un environnement dans lequel nous pouvons développer le programme en termes de dépenses des titulaires de cartes, mais aussi l'écosystème permettant de gagner, de dépenser et d'obtenir des récompenses », a déclaré M. Johnson, soulignant que « cela était impossible avec deux fournisseurs de cartes ».

 

Delta est en tête en termes de revenus liés aux cartes de crédit, avec 2 milliards de dollars au deuxième trimestre. American et United ne communiquent pas ce chiffre, mais les trois compagnies ont indiqué qu'elles prévoyaient à un moment donné environ 10 milliards de dollars de revenus annuels liés aux cartes de crédit.

(...)

M. May a également souligné, comme l'avait fait le PDG Robert Isom lors de la présentation des résultats du deuxième trimestre, qu'American avait une présence internationale moins importante que ses concurrents.

(...)

M. Johnson a fait remarquer que pendant la pandémie, American s'est concentrée sur la croissance à Dallas et Charlotte. En termes de départs, ces deux villes font désormais partie des trois principaux hubs aériens au monde, avec Atlanta. Il a déclaré qu'American cherchait désormais à renforcer sa présence à Chicago et à New York, des villes où elle est à la traîne par rapport à ses concurrents en termes de présence et, apparemment, de détenteurs de cartes de crédit, ce qui constitue un handicap important dans les villes riches.

(...)

Depuis le début de l'année, les actions d'American ont baissé de 24 %, tandis que celles de Delta ont augmenté de 2 % et celles de United de 13 %.

 

 

 

> Turkish Airlines exclut une participation plus importante dans Air Europa

 

(source Journal de l'Aviation) 19 septembre 2025

 

 

 

Mon commentaire : La famille Hidalgo, propriétaire d’Air Europa, joue une carte risquée en tenant à conserver le contrôle de la compagnie.

 

Si l’apport, même limité, de Turkish Airlines permet à la société de redresser ses finances, les actionnaires pourront espérer récupérer les capitaux injectés pour éviter la faillite.

 

En revanche, si le pari échoue, ils pourraient amèrement regretter de ne pas avoir cédé la majorité de leurs parts à l'un ou l'autre des autres candidats.

 

 

 

Lire l'article :

 

Lors d’un déplacement à Séville, Ahmet Bolat, le directeur général de Turkish Airlines, a affirmé que la compagnie turque n’envisageait pas une participation plus élevée dans Air Europa que celle qu’elle est en train d’acquérir. Il explique que Turkish Airlines ne souhaite pas prendre le contrôle de la compagnie espagnole – ce qu’elle ne peut de toute façon pas faire en raison de la réglementation européenne – mais développer leur collaboration.

 

Selon lui, c’est également la raison pour laquelle les propositions des autres parties intéressées par une prise de participation dans la compagnie (notamment les groupes Air France-KLM et Lufthansa) n’ont pas abouti : les autres groupes candidats auraient souhaité gagner progressivement davantage de contrôle, aux dépens de Globalia, sa maison-mère, et de la famille Hidalgo. A noter que le groupe IAG conserve sa participation de 20 %.

 

Air Europa a accepté au mois d’août l’offre présentée par Turkish Airlines. Celle-ci propose d’investir 300 millions de dollars dans la compagnie espagnole, ce qui lui permettrait d’obtenir une participation de 25 % à 27 %. Les procédures d’approbation par les autorités ont été lancées et les deux partenaires espèrent que la transaction sera conclue d’ici six à douze mois.

 

Turkish Airlines voit dans ce rapprochement l’opportunité de se renforcer en Espagne mais également en Amérique du Sud, tout en attirant davantage de passagers vers la Turquie.

 

 

 

Article Bonus

 

 

 

> La Fondation Air France s'ouvre aux particuliers

 

(source TourMaG) 20 septembre 2025

 

 

 

Mon commentaire : La Fondation Air France ne finance que des projets associatifs qui s’inscrivent dans la durée et qui correspondent à son domaine d’intervention : l’éducation et la formation pour les enfants et les jeunes malades, handicapés ou en grande difficulté. (0 à 18 ans), dans les pays où la Compagnie Air France est présente.

 

Elle repose en grande partie sur des salariés ou retraités Air France, tous bénévoles.

Pour assurer sa mission, elle recueille des contributions sous forme de dons et plus récemment sous forme de miles.

 

Vous trouverez toutes les informations sur le site corporate d'Air France.

 

 

 

 

Lire l'article :

 

Voilà plus de trente ans que la Fondation d’entreprise a été créée par le groupe Air France, en consultation avec ses salariés, afin de soutenir des projets en faveur des enfants et des jeunes en difficulté, en situation de handicap ou malades.

 

Depuis 1992, la Fondation Air France, dont aujourd’hui Anne Rigail, directrice générale d’Air France en est la Présidente, intervient dans plus de 80 pays desservis par la compagnie et finance des programmes permettant d’accompagner sur le terrain les associations partenaires.

 

Quelques chiffres donnent la mesure de cet engagement : 900 associations soutenues, 18 ONG médicalisées partenaires au service de l’enfance, 1 750 projets financés et 5.000 salariés d’Air France engagés.

 

Fondation Air France : trois grands axes d’action

Au fil du temps, trois grands axes d’actions se sont imposés : l’éducation, l’insertion et l’environnement.

 

Ainsi et grâce à des projets ciblés, des milliers d’enfants à travers le monde accèdent à l’école, à des apprentissages structurés, et bénéficient d’un accompagnement global leur permettant de réaliser leur potentiel.

 

La Fondation Air France soutient des projets favorisant l’égalité des chances et le développement de compétences utiles à une intégration durable, en favorisant l’insertion sociale et professionnelle permettant aux jeunes en situation de précarité de reprendre confiance en eux et de trouver leur place dans la société.

 

Elle soutient également des associations qui mobilisent les jeunes et leur entourage autour de la préservation de leur environnement, tout en favorisant l’émergence de nouvelles vocations.

 

Dans la région du Grand Roissy, l’association « Semer l’Avenir » accompagne des jeunes de 16 à 25 ans, en décrochage scolaire, vers les métiers manuels de la transition écologique.

 

Ce soutien permet de financer deux sessions de formation, soit 16 jeunes accompagnés vers l’emploi ou une formation qualifiante. Les parcours incluent un travail sur l’estime de soi, la résolution de problèmes personnels, la sensibilisation aux enjeux écologiques et la découverte concrète de filières durables en tension.

 

Des personnalités au service de la Fondation

 

Parmi les administrateurs ou fondateurs d’associations au service des jeunes, on trouve de nombreuses personnalités, dont la notoriété, mais aussi l’engagement aide à porter la voix et les actions de la fondation.

 

Étaient présent le 8 septembre 2025, à Paris, avec d’autres administrateurs de la fondation, le peintre, graffeur et éditeur, Julien Malland, plus connu sous le nom de « Seth ».

 

Cet artiste urbain dessine dans le monde entier. Dans le cadre des missions de la Fondation, il fait aussi dessiner aux enfants leurs rêves qui l’inspirent pour laisser, là où il passe, de jolies fresques dédiées à l’enfance afin de « laisser un message d’espoir et d’espérance ».

 

Présent également, Thomas Pesquet, ancien pilote au sein de la compagnie Air France, astronaute, administrateur, bonne étoile (forcément) et « voix » de la fondation, notamment dans une nouvelle vidéo destinée aux clients d’Air France et au-delà, au grand public.

 

« J’ai choisi de mettre ma notoriété au service de la fondation. En tant qu’ancien salarié, je dois quelque chose à Air France. Je vois les opportunités que j’ai eues. Tout le monde n’en a pas de telles dans la vie et je veux faire en sorte de renvoyer l’ascenseur », nous a confié l’astronaute.

 

« Début octobre, cette vidéo sera visible dans tous nos avions et à partir du mois de décembre, c’est une vidéo que chaque client à bord des avions verra à l’ouverture de son écran. Mais, dès aujourd’hui, nous allons la diffuser dans plusieurs médias, a expliqué Estelle Brice, la déléguée générale de la fondation.

 

Notre objectif, a-t-elle précisé, c’est de faire connaitre l’existence de la fondation, ses réalisations sur le terrain, les partenaires associatifs et bien sûr de collecter des fonds pour financer plus de projets et accompagner encore plus d’enfants et de jeunes en France et à l'international ».

 

Exemple concret avec Raï, l’ancien capitaine et buteur du Paris Saint-Germain, champion du monde avec son pays, le Brésil.

 

L’ancienne star du PSG est le fondateur de l’association « Gol de Letra », bénéficiaire de subventions par la fondation et qui œuvre auprès des enfants et des jeunes des quartiers sensibles pour leur permettre d’accéder à une meilleure intégration sociale.

 

Raï était présent ce jour-là avec, à ses côtés, Wesley Roque, ancien bénéficiaire des programmes d’orientation pour les adolescents, au sein du centre Gol de Letra à Sao Paulo au Brésil.

 

Aujourd’hui Wesley vit en France, il est artiste et essaie de vivre de son art. Devant l'audience, il a témoigné : « l’association a véritablement changé ma vie. J’ai grandi dans la banlieue de Sao Paolo et j’étais passionné d’arts plastiques.

 

Grâce à l’association qui m’a accueilli à l’âge de 9 ans, j’ai pu venir en France dans le cadre d’un échange et j’ai été accepté à l’école des arts décoratifs à Paris. J’étais si bien en France. J’ai fait cinq ans d’études géniales et depuis j’habite à Saint-Denis, j’ai mon atelier d’artiste plasticien.

 

J’ai pu faire des choses qui me paraissaient impossibles. Dans ma famille, je suis la première personne qui a pu passer un diplôme supérieur ».

 

Pour fonctionner, la Fondation Air France est pilotée par un Conseil d’administration composé de représentants d’Air France et de personnalités externes.

 

Ce dernier définit les orientations, sélectionne et approuve les projets et veille à la bonne utilisation des fonds.

 

Le suivi opérationnel est assuré par une équipe dédiée, dirigée par la déléguée générale, Estelle Brice.

 

Air France apporte à la Fondation un soutien financier durable ainsi que son savoir-faire et son expertise en tant que compagnie aérienne, afin de renforcer l’impact de ses actions.

 

C’est bien sûr pour la compagnie aérienne une forme de soft power qui contribue à améliorer son image et à gagner en légitimité.

 

Si on peut y voir une certaine « stratégie d’attraction », il n’en reste pas moins que la Fondation, grâce aux personnes qui s’investissent avec elle, a déjà amélioré le destin d’un million et demi d’enfants partout dans le monde. Wesley et tant d’autres que nous avons vus et entendus lors de cette journée.

 

« Air France est une entreprise privée, commerciale, mais évidemment nous avons un rôle social que nous exprimons à travers la Fondation et ces valeurs que nous avons en commun : la solidarité, la force du collectif grâce à nos salariés, actifs et retraités qui donnent de leur temps », a déclaré Anne Rigail, la directrice générale d’Air France.

 

Ouverture au grand public

La Fondation Air France propose désormais une plateforme de dons en ligne pour qui veut s’engager aux côtés de ses associations partenaires.

 

Les particuliers peuvent soit soutenir directement des projets associatifs accompagnés par la Fondation, soit réaliser un don général à la Fondation, qui sera ensuite réparti entre différents projets solidaires, en France comme à l’international.

 

Chaque projet est présenté avec ses objectifs, ses bénéficiaires et son impact attendu. 100% des dons sont reversés aux associations bénéficiaires, sans frais de gestion. Les donateurs reçoivent immédiatement un reçu fiscal ouvrant droit à une réduction d’impôt.

 

Les membres de Flying Blue, le programme de fidélité d’Air France-KLM, ont également la possibilité de transformer leurs Miles en action de solidarité.

 

En 2024, plus de 450 millions de Miles ont été donnés par les membres Flying Blue, permettant de financer des billets d’avion pour les associations et ONG partenaires (Unicef, la Croix-Rouge, The Ocean Cleanup...), l’acheminement de personnel médical ou humanitaire, ou encore le transport de matériel essentiel sur le terrain.

 

 

 

Fin de la revue de presse

 

 

 

 

 

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

L'action Air France-KLM est à 11,86 euros en clôture vendredi 20 septembre. Sur la semaine, elle est en forte baisse (-8,56%) après avoir doublé en deux mois.
Elle était :

  • le 1er janvier 2024 à 13,60 euros,
  • le 1er juillet 2024 à 8,23 euros,
  • le 1er janvier 2025 à 7,604 euros,
  • le 1er juillet 2025 à 9,08 euros,


La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est à 10,26 euros (elle était à 17,50 euros début janvier 2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 14,25 euros, le plus bas à 5,70 euros.

Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er juillet 2023.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières années.

 

Une image contenant texte, capture d’écran, Tracé, logiciel

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Mon commentaire : Le cours de l'action est en forte baisse cette semaine, suite à un doublement du cours en deux mois.

 

A noter que le cours de l'action dépasse toujours (+20%) le consensus des analystes, ce qui lui arrive rarement.

 

 

 

 

 

 

> Évolution du prix du carburant cette semaine

 

Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (+1$) à 89$. Il était à 94$ fin juin 2023, à 79$ avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

 

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est stable (+0$) à 67$.

 

De la mi-février 2022 à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait entre 75$ et 99$.

 

 

 

Mon commentaire : Le pétrole est stable depuis cinq semaines.

 

 

 

 

 

 

> Gestion des FCPE

 

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

 

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

 

Les fonds Partners for the Future, Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

 

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

 

 

 

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.

 

 

 

 

 

 

Précisions

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

 

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.

 

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié.

 

À bientôt.

 

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|François Robardet

 

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)

 

Je représentais les salariés et anciens salariés d'Air France-KLM.
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.

 

Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous la recevez car vous vous y êtes personnellement abonné.
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