SAS, la compagnie aérienne venue du froid qui replace Air France-KLM dans la course

photo François Robardet, ex-Représentant des salariés, Air France-KLM I Lettre de François Robardet


 

L'aérien en France, en Europe, dans le Monde

N°1024, 7 juillet 2025
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La lettre hebdomadaire

Sommaire :

SAS, la compagnie aérienne venue du froid qui replace Air France-KLM dans la course
Lufthansa devient actionnaire de la compagnie airBaltic
Les compagnies aériennes s'accordent sur une taille commune de valises qui ne donne pas lieu à un supplément (mais ces valises n'existent pas dans le commerce)
Grève des contrôleurs aériens : trois questions sur un conflit qui exaspère toute l'Europe

 


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SAS, la compagnie aérienne venue du froid qui replace Air France-KLM dans la course

(source Les Échos) 5 juillet 2025

Mon commentaire : Le journal néerlandais NRC a titré avec une touche d'humour "Verstandshuwelijk Air France en KLM wordt met SAS een ménage à trois" (sic).

En français cela donne "Le mariage de raison d'Air France et KLM devient un ménage à trois avec SAS".

Je vous laisse découvrir l'histoire de SAS racontée dans l'article ci-dessous.

L’entrée de SAS dans le giron du groupe Air France-KLM — et peut-être demain celle d’Air Europa ou de TAP Air Portugal — invite à une réflexion : notre groupe pourra-t-il encore s’appeler Air France-KLM ?

On imagine difficilement un nom à rallonge intégrant chaque compagnie : Air France-KLM-SAS-Air Europa-TAP…

Un changement de nom vers quelque chose de plus générique me semble donc envisageable.

C’est ce qu’a fait IAG après la fusion de British Airways et Iberia, avant d’accueillir Vueling, Aer Lingus ou encore Level.

Par curiosité, j’ai interrogé quelques intelligences artificielles pour leur demander des suggestions. Aucune ne m’a vraiment convaincu, mais voici quelques exemples : SkyBridge Airlines, EuroSky, Aerantis Group, SkyAlliance, Sky Connexion.

Je suis curieux d’avoir vos idées !


Lire l'article :

La romance nordique se concrétise. Air France-KLM a annoncé officiellement ce vendredi avoir entamé « le processus en vue d'une prise de participation majoritaire dans le capital » de SAS. La principale compagnie scandinave rejoindra normalement le groupe franco-néerlandais au deuxième trimestre 2026.
 

SAS_AFKLM
Méconnue du grand public mais compagnie historique du ciel européen, SAS propose près de 120 destinations - la plupart au départ du Danemark, de la Norvège et de la Suède. Voici l'histoire de SAS, la compagnie aérienne basée à Stockholm mais qui fait vivre le grand aéroport de Copenhague.
 
Le mariage à trois
Plusieurs fées se sont penchées sur le berceau de « Scandinavian Airlines System ». La compagnie a été créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec la fusion de Danish Air Lines, Norwegian Air Lines (deux compagnies aériennes nationales) et Swedish Intercontinental Airlines, la compagnie fondée trois ans plus tôt par Marcus Wallenberg, marin et tennisman émérite, et surtout l'un des banquiers européens les plus influents du siècle dernier.
 
Ses deux hubs principaux, situés stratégiquement à l'aéroport de Kastrup à Copenhague et à l'aéroport d'Oslo, en Norvège, permettent d'assurer des correspondances efficaces pour les passagers voyageant à travers la Scandinavie et vers le reste du monde.
 
Il faut dire que son fief, l'Europe du Nord, est du pain bénit pour qui veut remplir des avions. « SAS offre un accès profond à une région riche en PIB, la Scandinavie », soulignent les analystes de JP Morgan. Dans cette immense région, les distances sont gigantesques, les lacs et les mers nombreuses et l'avion est souvent commode.
 
Les débuts aventuriers
À ses débuts, SAS n'a pas froid aux yeux. La jeune compagnie se lance aussitôt dans les vols long-courriers. Sa renommée fut faite en 1954, quand SAS inaugure la première ligne transatlantique passant au-dessus de l'Arctique, avec des Douglas DC-6B faisant escale au Groenland et à Winnipeg, au Canada.
 
Le trajet devient vite très select et la meilleure publicité du monde, les stars hollywoodiennes et les hommes d'affaires appréciant le gain de temps. En 1957, une autre route est ouverte, passant cette fois-ci directement au-dessus du pôle Nord.
 
L'âge d'or des années 80
Acteur majeur du transport aérien en Europe depuis sa création en 1946, la compagnie SAS connaît son âge d'or dans les années 1980 et aligne les prises de participations dans des compagnies lointaines.
 
À l'époque, les comptes sont si rutilants qu'elle se permet même de se lancer dans l'hôtellerie en construisant deux hôtels de luxe dans le centre de Copenhague, pour offrir une expérience de voyage complète à sa clientèle. SAS met le pied au Koweït avec un autre hôtel, et va jusqu'à détenir 40 % du capital du groupe Intercontinental.
 
Les affaires se corsent la décennie suivante. En 1992, les hôtels sont vendus à Radisson. En 1997, SAS décide de faire partie des membres fondateurs de Star Alliance, la plus grande union commerciale du secteur, aux côtés d'Air Canada, Lufthansa, Thai Airways International et United Airlines. Une alliance qu'elle quittera en 2024 pour Sky Team, quand le groupe Air France-KLM rachète 19,9 % de son capital.
 
Le crash post-Covid
Sous pression financière tout au long du XXIe siècle - les acteurs low-cost sont passés par là - SAS subit le choc de l'irruption du Covid. En 2020, le gouvernement suédois lui accorde un prêt de 153 millions de dollars. Sans que cela soit suffisant pour sauver l'entreprise.
 
Entre 2022 et 2024, la compagnie se place volontairement sous la protection de la loi sur les faillites aux États-Unis, une procédure de restructuration financière qui permet à une entreprise de continuer ses activités tout en suivant un plan de remboursement de ses dettes, approuvé par un tribunal américain.
 
Elle aura restructuré au total plus de 2 milliards de dollars de dette, après avoir revu sa flotte et être parvenue à des accords avec ses principaux actionnaires, créanciers et vendeurs. En plus des négociations financières, l'entreprise renégocie les accords de travail et reconfigure sa flotte d'avions.
 
L'ère Air France-KLM
Arrivé au capital l'an dernier à hauteur de 19,9 %, Air France-KLM a décidé d'accélérer le mouvement et de précipiter aujourd'hui sa prise de contrôle. Cette acquisition est la plus importante opération de croissance externe réalisée par Air France-KLM depuis le rachat de KLM par Air France. La première acquisition, aussi, pilotée par l'actuel directeur général, Benjamin Smith.
 
Doté de 138 avions (dont 70 A320 Neo et A321LR), avec 130 destinations desservies, 25,2 millions de passagers par an et un chiffre d'affaires de 45,9 milliards de couronnes suédoises (4,1 milliards d'euros), SAS représente un peu moins de 10 % du chiffre d'affaires consolidé du groupe Air-France KLM, qui signe par ce mouvement son grand retour dans la course à la consolidation menée en Europe par IAG et Lufthansa.
 
L'opération doit être bouclée avant 2027 et permettre à la compagnie franco-néerlandaise de porter sa participation chez SAS à 60,5 %. L'État danois conserverait sa participation de 26,4 % dans SAS, ainsi que ses sièges au sein du conseil d'administration.

 


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Lufthansa devient actionnaire de la compagnie airBaltic

(source Déplacements pros) 2 juillet 2025

Mon commentaire : De prime abord, l'opération menée par Lufthansa avec airBaltic ressemble à celle entre Air France-KLM et SAS.

Il n'en est rien. Déjà, les flottes de SAS (138 avions, dont une dizaine de long-courriers) et d'airBaltic (52 avions, essentiellement des A220) sont très différentes.

Ensuite, Air France-KLM souhaite intégrer SAS dans son groupe, faisant de Stockholm son troisième hub.

Rien à voir avec Lufthansa et airBaltic. La motivation première de la compagnie aérienne allemande est d'utiliser les avions et les personnels d'airBaltic en les positionnant sur des lignes que Lufthansa peine à assurer.

=== début de citation, source APNA :

En déployant jusqu’à 21 Airbus A220-300 d’airBaltic sur ses hubs européens dès l’été prochain, Lufthansa étend de facto sa capacité opérationnelle hors périmètre conventionnel de ses « pilotes maisons » avec l’objectif de renforcer la flexibilité capacitaire du groupe sans subir les contraintes RH internes.

Une évolution majeure qui enterre les anciennes « clauses de périmètre » à l’allemande, identiques à celles en vigueur entre le SNPL avec Air France.
=== fin de citation


Lire l'article :

L’autorité allemande de la concurrence, a annoncé avoir autorisé le groupe Lufthansa à acquérir une participation minoritaire dans la compagnie lettone airBaltic.
 
Le premier groupe aérien européen acquiert une participation de 10% dans airBaltic, malgré un risque de réduction de concurrence sur certaines liaisons. « La participation envisagée soulève des problèmes de concurrence importants sur plusieurs liaisons aériennes entre les aéroports allemands et les pays baltes », a déclaré Andreas Mundt, président de l’Office fédéral des cartels (BKA), dans un communiqué. Le montant de cette opération est de 14 millions d’euros et permet à Lufthansa de participer au processus décisionnel de la compagnie lettone.
 
Lufthansa s’est félicité dans un communiqué de cette approbation, qui vient renforcer son « partenariat stratégique » avec airBaltic, alors que la compagnie lettonne lui fournit déjà avions et équipages en location (« wet lease ») depuis l’an dernier. Le partenariat précédent permettait de déployer de manière flexible jusqu’à 21 avions supplémentaires de l‘Airbus A220-300 d’airBaltic en été et cinq avions de ce type en hiver sur différents hubs.
 
Pour rappel, Lufthansa détient les compagnies Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines. En janvier dernier, le groupe est devenu l’actionnaire majoritaire d’ITA Airways et ambitionne de monter à 100% du capital. Le géant de l’aérien a également fait part de son intérêt pour Air Europa et TAP Air Portugal. Concernant airBaltic, Lufthansa a déclaré que la compagnie « restera totalement indépendante et continuera d’opérer indépendamment de la concurrence. »

 


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Les compagnies aériennes s'accordent sur une taille commune de valises qui ne donne pas lieu à un supplément (mais ces valises n'existent pas dans le commerce)

(source BFM) 7 juillet 2025

Mon commentaire : Les bagages placés sous le siège avant doivent respecter une règle de sécurité simple : en cas d'urgence, ils ne doivent pas gêner le déplacement des passagers situés côté hublot.

Leur taille doit donc être plus petite que celle des bagages destinés à être mis dans les casiers au-dessus des sièges.

Cela étant, la décision des compagnies aériennes est loin de répondre aux préoccupations des passagers ou de la Commission Européenne.

L'Espagne est en pointe sur le sujet. Non seulement elle a infligé pour 179 millions d'euros d'amendes à cinq compagnies (Ryanair, easyJet, Volotea, Norwegian Air et Vueling), mais elle a lancé la semaine dernière une enquête sur les pratiques de Wizz Air.


Lire l'article :

On le sait, non seulement les compagnies aériennes européennes facturent l'emport d'un bagage cabine à bord mais en plus, elles appliquent toutes des règles hétérogènes concernant leurs dimensions maximales qui, si elles sont dépassées, donnent lieu à une surfacturation. Une situation qui irrite le Parlement européen qui souhaite que toutes les compagnies aériennes acceptent gratuitement deux bagages à bord.
 
En attendant cette perspective lointaine, l'association Airlines for Europe (A4E) qui réunit la plupart des opérateurs européens, annonce que ses membres se sont mis d'accord sur une dimension commune des bagages à main que l’on peut emporter gratuitement en cabine, à placer sous le siège avant. "Airlines for Europe a confirmé que ses compagnies membres appliquent désormais les dimensions garanties de 40 × 30 × 15 cm pour le bagage cabine généralement placé sous le siège avant", peut-on lire dans un communiqué.
 
"Toutes les compagnies aériennes membres de l'A4E mettront en œuvre les dimensions garanties d'ici la fin de la saison estivale 2025. Les transporteurs continueront d'autoriser les articles personnels plus grands à leur discrétion, comme c'est déjà le cas pour de nombreuses compagnies membres de l'A4E", poursuit-elle.

Donc il faut bien comprendre que le bagage cabine classique, celui que l'on place dans les rangements au-dessus des sièges continuera à être facturé, mais que les compagnies se sont accordées sur le petit bagage à main gratuit que l'on peut également emporter en cabine.
 
Une bonne nouvelle ? Oui et non. Car si une taille unique permettra enfin d'éviter les surfacturations en fonction des compagnies, la taille retenue n'est pas vraiment standard. Il est en effet quasiment impossible de trouver des petites valises cabine de 15 centimètres de large, les plus petites faisant au minimum 18 centimètres de large. Comme on peut le voir sur ce site, le choix se résume en fait à des sacs à dos ou des Vanity case...
 
Reste que la taille standard proposée par l'A4E représente un minimum garanti, les compagnies pourront s'appliquer leurs propres politiques, comme Ryanair. La première compagnie low-cost européenne annonce ainsi que sa "franchise de bagages (gratuits) personnels (serait) supérieure à la norme européenne", de 5 centimètres...
 
Rappelons que l’Espagne a infligé des amendes record d’un montant de 179 millions d’euros à plusieurs compagnies aériennes pour leurs politiques de frais supplémentaires pour les bagages cabine, jugés abusifs.

 


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Grève des contrôleurs aériens : trois questions sur un conflit qui exaspère toute l'Europe

(source AFP) 2 juillet 2025

Mon commentaire : J'ai du mal à accepter que des syndicats puissent remettre en question des décisions prises pour renforcer la sécurité des vols.

La vérification de la présence des contrôleurs aériens n'est pas une option. Ils jouent un rôle important pour garantir la sécurité des vols.

Je reprends une partie de ma lettre n°946 qui aborde ce sujet via le modèle de Reason.

Le modèle Reason (aussi appelé modèle du gruyère Suisse)

(Source : https://zenavioncoaching.com)

--- début de la citation ---

Il est rare qu’un accident d’avion soit dû à une cause unique. Le plus souvent, c’est une succession de petites choses qui semblent anodines, de dangers visibles ou invisibles qui, reliés entre eux, entraînent un accident.

Le modèle de Reason aide à comprendre pourquoi les accidents surviennent et permet de mettre en relief la complexité des relations de cause à effet.

J. Reason, Professeur de psychologie, a proposé un modèle simple pour illustrer la complexité de l’enchaînement des évènements pouvant amener à un accident : une série de plaques trouées.

Reason
Imaginons que chaque maillon de la chaîne de sécurité soit modélisé par une plaque et qu’un trou dans cette plaque représente une faille dans la sécurité : manque d’expérience, mauvaise pratique, connaissances insuffisantes, défaut d’entretien d’un avion, défaillances techniques, conditions météo défavorables, etc…

Si les plaques sont mises en perspective, il y a deux options :

  1. Il n’y a pas d’alignement des trous, signe que l’une des plaques au moins a joué son rôle de « sécurité » : aucun accident ne se produit.

  2. Il y a alignement des trous et malgré tous les éléments susceptibles d’empêcher l’accident, aucune sécurité n’a pu l’empêcher : il y a l’accident.


Pour J. Reason, les sources de défaillances sont de trois types :

  • Défaillances techniques

  • Erreurs humaines

  • Défaillances d’organisation


Selon lui « l’erreur est inséparable de l’intelligence humaine ».

Le fait est que l’on constate que l’erreur humaine est impliquée dans une très grande majorité de catastrophes aériennes.

--- fin de la citation ---


Lire l'article :

A la veille des congés scolaires d'été, la grève lancée par deux syndicats de contrôleurs aériens perturbe fortement le trafic ce jeudi, et la situation devrait empirer vendredi. Avec des avions restés à terre à la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) ou retardés dans leur survol de la France, le ciel de l'Hexagone s'obscurcit.
 
Qui fait grève ? Pourquoi ? Quel effet réel sur les trajets de jeudi et vendredi ? Décryptage des principaux éléments de la mobilisation des aiguilleurs du ciel en quatre questions.
 
· Pourquoi les contrôleurs aériens font-ils grève ?
Ce sont deux syndicats d'aiguilleurs du ciel qui ont appelé à la grève ce jeudi. L'UNSA-ICNA, deuxième syndicat des contrôleurs aériens (17 % des voix) a estimé après deux réunions de conciliation avec la DGAC que l'administration n'avait pas apporté de « réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines ». En conséquence, le syndicat a prévu deux jours de grève, les jeudi 3 et vendredi 4 juillet.
 
D'après une source proche du dossier, citée par l'AFP, 270 contrôleurs aériens sur 1.400 environ se sont déclarés grévistes ce jeudi.
 
Les contrôleurs réclament de meilleures conditions de travail et dénoncent, dans un communiqué de l'UNSA-ICNA, des sous-effectifs structurels et le recours à des « outils obsolètes ou défaillants ». Le syndicat pointe également du doigt un « management toxique » et un « flicage » de la part de la DGAC. Au cœur du désaccord figure la mise en place d'une pointeuse biométrique et d'un badge de position, dont le déploiement pourrait débuter dès cet automne.
 
Ces deux mesures, proposées par la DGAC, visent à surveiller l'heure d'arrivée des contrôleurs sur leur lieu de travail et leur localisation. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait recommandé ces implémentations en 2023, après une collision évitée de justesse à l'aéroport de Bordeaux-Merignac l'année précédente. Les contrôleurs aériens, qui n'étaient que trois au lieu de six, avaient oublié pendant quelques instants la présence d'un petit avion de tourisme. Ce demi-effectif était lié à la « clearance », une pratique officieuse où les contrôleurs s'accordent entre eux des absences non décomptées lorsque le trafic aérien est plus faible.
 
· Quelles conséquences sur le trafic aérien français et européen ?
« 15.000 vols ont été annulés entre jeudi et vendredi », a indiqué l'association Airlines for Europe qui représente environ 70 % du trafic aérien européen, avec des membres tels que Ryanair, Air France ou Easyjet. L'association alerte sur des perturbations sur les vols « au moins jusqu'à samedi ». Pour dimanche « la visibilité est encore réduite », indique encore Airlines For Europe, qui chiffre à 300.000 personnes le nombre de voyageurs affectés.
(...) 
· Quelles sont les réactions ?
La grève a suscité l'agacement des compagnies aériennes européennes, premières impactées par le mouvement social.
(...) 
« Cette grève est intolérable », a déclaré la principale association de compagnies aériennes, Airlines for Europe. Sentiment partagé par le ministre des Transports, Philippe Tabarot qui a averti ce jeudi sur X de « l'impact économique de cette grève sur les compagnies aériennes, à commencer par notre compagnie nationale Air France, dont les pertes risquent de se chiffrer en millions d'euros - une charge qui pèsera, au bout du compte, sur le contribuable français ». Le ministre a affirmé mercredi au congrès de la Fédération Nationale de l'Aviation et de ses Métiers (FNAM) qu'il ne « céderait pas » aux revendications des grévistes.

 


Fin de la revue de presse

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,954 euros en clôture vendredi 27 juin. Sur la semaine, elle est en forte hausse (+9,63%) après une hausse de +14,65% la semaine précédente. Elle était à 13,60 euros le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros le 1er janvier 2025.

La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est à 8,59 euros
(elle était à 17,50 euros début janvier 2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus bas à 5,40 euros.

Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er juillet 2023.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières années.

Cours_AF_5ans_20250602

Mon commentaire : Le cours de l'action Air France-KLM flirte avec les 10 euros, un niveau rarement atteint depuis mars 2024.

> Évolution du prix du carburant cette semaine

Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+6$) à 95$. Il était à 94$ fin juin 2023, à 79$ avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en légère hausse (+2$) à 69$.

De la mi-février 2022 à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait entre 75$ et 99$.

Mon commentaire : Le pétrole voit son cours légèrement monter cette semaine.

> Gestion des FCPE

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Partners for the Future, Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


Précisions

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié.

À bientôt.

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| François Robardet

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)

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