N°1023, 30 juin 2025
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La lettre hebdomadaire
Sommaire :
Taxes : Matignon promet une « stabilité fiscale » pour le transport aérien
La France signe un contrat stratégique pour
produire des carburants d’aviation durables Le syndicat FNV
refuse de négocier avec KLM et menace à nouveau de faire grève
La crise s’aggrave chez Air Sénégal Le NTSB critique
Boeing et la FAA pour l'incident terrifiant survenu sur un avion
d'Alaska Airlines JetBlue ajoute le suivi des bagages en
temps réel et le partage de localisation AirTag
La France
s’impose une nouvelle fois comme pionnière de l’aéronautique en
donnant une seconde vie aux épaves d’avions hors d’usage Les
actions des compagnies aériennes américaines et européennes
augmentent dans l'espoir d'une trêve entre Israël et l'Iran
>
Taxes : Matignon promet une « stabilité fiscale » pour le transport aérien
(source Les Échos) 30 juin 2025
Lire l'article :
Crier avant d'avoir encore plus mal peut s'avérer utile en
période d'arbitrage budgétaire. C'est ce qui est peut-être en passe
de se vérifier pour le transport aérien. Selon nos informations,
les propositions de hausses de taxes, imaginées par les
services de Bercy pour le projet de loi de finances 2026, pourraient
finalement rester dans les tiroirs. Suite aux
informations publiées jeudi dernier dans « Les Échos », Matignon se
dit « très réservé sur les propositions de nouvelles taxes sur le
secteur » et se déclare même partisan d'une « stabilité fiscale en
2026 ». Ce qui irait dans le sens des revendications de tous les
acteurs du transport aérien en France. « Une forme de stabilité fiscale » en 2026
« Le précédent budget prévoyait déjà une augmentation significative
de taxe sur les billets d'avion dont il convient d'évaluer les
conséquences pour le transport aérien, explique-t-on à Matignon.
Le gouvernement souhaite que l'année 2026 soit davantage
marquée par une forme de stabilité fiscale, notamment pour ce
secteur. » Une douce musique aux oreilles des
professionnels du secteur, sortis passablement désespérés de
quelques réunions préparatoires. « Plusieurs propositions
évoquées dans la presse (TVA sur les vols domestiques, suppression
de l'exemption de TICPE), émanent bien de certains services de
l'État, confirme Matignon. Il s'agit de propositions
techniques cohérentes avec la demande du gouvernement de réexaminer
chaque composante du budget, qui ne préjugent en rien de
l'orientation finale qui sera retenue par le gouvernement. »
Dans la ligne des déclarations d'Emmanuel Macron Une
déclaration d'autant plus rassurante qu'elle correspond quasi mots
pour mots avec la déclaration du président Macron au salon
aéronautique du Bourget, le 20 juin dernier. Venu saluer la
signature d'un partenariat commercial entre le groupe ADP et Air
France-KLM, Emmanuel Macron avait souhaité, devant les dirigeants
des deux entreprises, que le gouvernement redonne « compétitivité et
lisibilité au transport aérien ». Un souhait interprété
comme une promesse de pause fiscal pour le secteur, qui avait déjà
dû encaisser pour 1,3 milliard d'euros de prélèvements
supplémentaires pour le budget 2025. Reste à savoir
ce qui ressortira, in fine, des débats budgétaires à l'automne
prochain. Et d'ici là, les compagnies aériennes françaises
devront probablement affronter d'autres épreuves. A commencer par la
grève d'une partie des contrôleurs aériens, prévue pour les 3 et 4
juillet, à l'appel de la CGT, de l'UNSA et de la CFDT. Même si le
principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, ne s'est pas
joint au mouvement, d'importantes perturbations sont à redouter
durant ces deux jours de grands départs, dans les aéroports et le
ciel français. (...)
>
La France signe un contrat stratégique pour produire des carburants d’aviation durables
(source Energynews) 23 juin 2025
Lire l'article :
Le volet dédié aux carburants d’aviation durables (CAD ou SAF
pour Sustainable Aviation Fuels) du Contrat Stratégique de Filière
Nouveaux Systèmes Énergétiques (CSF NSE) a été officiellement signé
par les ministres Éric Lombard, Marc Ferracci et Philippe Tabarot,
ainsi que des dirigeants industriels, syndicaux et d’entreprises
aéronautiques. Ce volet définit une feuille de route concrète pour
la période 2024-2027, orientée vers la création d’une filière
industrielle souveraine, compétitive et durable. Quatre priorités
structurent le plan : augmenter la capacité de production nationale,
garantir la compétitivité et la conformité des produits, créer les
conditions favorables aux investissements industriels et lancer les
premiers projets significatifs avant 2030. L’objectif est notamment
de couvrir intégralement les besoins français en SAF tout en
explorant des opportunités à l’exportation. La France ambitionne de devenir
autonome en matière de carburants d’aviation durables, intégrant à
la fois des biocarburants et des carburants synthétiques produits à
partir d’hydrogène renouvelable et de dioxyde de carbone capturé (eSAF
et ebioSAF). Le gouvernement entend faciliter les prises de
décisions finales d’investissement (FID ou Final Investment
Decisions), indispensables pour structurer cette filière émergente.
Les mesures envisagées incluent notamment la mise à disposition de
terrains adaptés aux implantations industrielles et un soutien
renforcé aux projets jugés stratégiques par l’État français.
Par ailleurs, afin de maintenir un marché équitable, le gouvernement
prévoit d’instaurer des mécanismes de contrôle renforcés sur les
importations de carburants, garantissant leur conformité aux
standards de durabilité établis par la France et l’Union Européenne.
Cette régulation vise à soutenir la compétitivité des entreprises
françaises sur le marché national et international.
Cette initiative française s’inscrit dans les objectifs de
neutralité carbone fixés par l’Union Européenne à l’horizon 2050.
(...) Les SAF sont
identifiés comme le principal moyen d’atteindre ces objectifs
ambitieux. L’industrie française a déjà amorcé ce virage,
avec plusieurs raffineries nationales engagées dans la production de
biocarburants destinés à l’aviation. Quatre nouveaux projets de
production d’eSAF et ebioSAF, récemment retenus dans le cadre de
l’appel à projets CARB’AERO, bénéficient d’un soutien public
significatif de 100 millions d’euros. Ces initiatives industrielles
devraient permettre d’accroître la capacité française de production
de carburants de synthèse dans les années à venir.
La
signature du volet SAF du CSF NSE réunit des acteurs clés tels que
TotalEnergies, Air France, Schneider Electric et les représentants
syndicaux, qui travaillent conjointement au développement et à la
consolidation de la filière nationale. Cette dynamique collective
est soutenue par les ministères français de l’Économie, des Finances
et de la Souveraineté industrielle et numérique, de l’Industrie et
de l’Énergie, ainsi que des Transports. Les entreprises
engagées soulignent l’importance stratégique de cette filière pour
garantir à la fois une indépendance énergétique et industrielle,
tout en renforçant la compétitivité de l’industrie aéronautique
française. Les industriels prévoient notamment d’intensifier les
investissements dans des installations de pointe, destinées à
produire des carburants durables grâce à l’électricité bas carbone
abondante en France. Les différents acteurs espèrent que ce
cadre stratégique permettra à la France d’être pionnière dans une
industrie aéronautique confrontée à des contraintes
environnementales et économiques croissantes. Le défi consiste
désormais à traduire cette feuille de route en projets industriels
concrets et compétitifs sur le marché mondial.
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Le syndicat FNV refuse de négocier avec KLM et menace à nouveau de faire grève
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec deepl) 25 juin 2025
Lire l'article :
Le syndicat FNV, qui représente le personnel au sol, ne donne pas
suite à l'invitation de KLM à revenir mercredi à la table des
négociations sur la convention collective. Le dirigeant du FNV, John
van Dorland, reste « en mode action » et souhaite annoncer une
nouvelle grève dès qu'il aura déterminé comment mener une action de
manière responsable. Cette semaine, le tribunal de Haarlem a
interdit une grève de 24 heures du personnel au sol. Les syndicats
ont déjà déclaré que cela ne signifiait pas pour autant la fin de
leurs actions. Selon M. Van Dorland, des discussions sur la sécurité
sont toujours en cours avec KLM en coulisses. Dès qu'elles seront
terminées, il souhaite à nouveau lancer un appel à la grève.
De nouvelles actions menacent donc d'avoir lieu à Schiphol pendant
la période estivale très chargée. La semaine prochaine, les vacances
d'été commencent officiellement dans une partie du pays. L'aéroport
est alors généralement très fréquenté, car de nombreuses personnes
souhaitent partir en vacances en avion. Vendredi, KLM a
proposé de renoncer à la gelée des salaires pour son personnel, mais
selon le représentant du FNV, cela ne suffit pas pour entamer de
nouvelles négociations sur la convention collective. « Il n'y a rien
de concret et nous avions encore un certain nombre d'autres
revendications. Il faut aussi faire des concessions sur ce point. »
Outre le maintien du pouvoir d'achat, le FNV souhaite également un
accord permanent permettant aux personnes exerçant un travail
physiquement pénible de prendre leur retraite plus tôt. KLM
se dit déçu. « Malgré la situation financière de KLM, nous sommes
prêts à faire un geste envers le FNV avec une offre salariale. Il
est décevant que le FNV ferme la porte d'emblée. Nous espérons que
le FNV acceptera l'invitation », déclare un porte-parole. La
grève qui a été interdite devait avoir lieu samedi. Le FNV et le
syndicat CNV ont annoncé mardi cette action afin de donner plus de
poids à leurs revendications. KLM a alors intenté une action en
référé, estimant que cette action allait trop loin. Mercredi, le
juge a estimé que la grève, telle qu'elle était prévue, aurait des
conséquences trop importantes en raison des problèmes de sécurité
qu'elle pourrait entraîner à Schiphol. Le CNV ne sait pas
encore s'il acceptera la nouvelle invitation de KLM. Selon le
négociateur du CNV, Souleiman Amallah, la question fait encore
l'objet de discussions avec les membres. Il ajoute que KLM n'a en
fait encore rien communiqué de concret qui lui permettrait d'évaluer
si la compagnie répond aux revendications du syndicat.
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La crise s’aggrave chez Air Sénégal
(source Journal de l'Aviation) 26 juin 2025
Lire l'article :
Air Sénégal, la compagnie nationale sénégalaise,
traverse
actuellement une période de plus en plus critique, fortement
endettée et avec une flotte de plus en plus réduite. La
situation s’est particulièrement dégradée début juin avec un litige
avec le loueur américain Carlyle Aviation Partners qui a conduit à
la restitution de quatre A321 et qui pèse maintenant directement sur
ses opérations. Selon un mémorandum interne daté du 5 juin, Air
Sénégal affirme avoir réglé une partie de ses arriérés, mais le
contentieux demeure. Carlyle exige le paiement de sommes impayées et
a résilié les contrats de location dès l’été dernier, avant
d’assigner la compagnie en justice. Les négociations pour racheter
deux Airbus A319 et restituer les A321 sont dans l’impasse, et
Carlyle est accusé par la direction d’Air Sénégal de « manœuvres
unilatérales » et de « pressions illégitimes ». La compagnie
nationale sénégalaise vient par ailleurs de s’opposer à l’IATA
(Association du transport aérien international) qui retient quelque
2 milliards de francs CFA (3 millions d’euros) de ses liquidités via
le système BSP (Billing and Settlement Plan) dans le cadre du litige
commercial avec Carlyle Aviation. Air Sénégal estime subir un
préjudice important et annonce qu’elle prendra « tous les moyens
légaux appropriés » pour obtenir la libération de ses fonds.
Plusieurs sources confirment que la compagnie est aujourd’hui « à
bout de souffle », alourdie par une dette colossale, des avions
immobilisés et une réputation sérieusement entachée. Le ton est à
l’urgence, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lui-même
chiffré la dette de la compagnie à plus de 118 milliards de francs
CFA (180 millions d’euros). Air Sénégal ne disposerait
actuellement que de quatre appareils en opération (un A330-900, un
A320, un A319 et un ATR 72-600) contre une dizaine il y a deux ans.
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Le NTSB critique Boeing et la FAA pour l'incident terrifiant survenu sur un avion d'Alaska Airlines
(source CNN, traduit avec deep ) 24 juin 2025
Lire l'article :
La responsabilité de l'effroyable explosion d'un bouchon de porte
en plein vol sur un avion d'Alaska Airlines l'année dernière est
partagée entre le constructeur aéronautique Boeing, son fournisseur
Spirit Aerosystems et l'Administration fédérale de l'aviation (FAA),
a déclaré mardi la présidente du National Transportation Safety
Board lors d'une audience. « Les lacunes en matière de
sécurité qui ont conduit à cet accident auraient dû être évidentes
pour Boeing et la FAA », a déclaré Jennifer Homendy, présidente du
NTSB, dans son discours d'ouverture. « Je me pose beaucoup
de questions sur le rôle de la FAA dans toute cette affaire. La FAA
est le dernier rempart en matière de sécurité aérienne », a-t-elle
ajouté. (...) Dix-neuf
recommandations de sécurité ont été proposées mardi, dont dix à la
FAA et neuf à Boeing. Certaines coïncidaient avec les
recommandations formulées par le Bureau de l'inspecteur général dans
un audit de 2024, dont beaucoup ont fait l'objet de dates d'échéance
fixées par la FAA. (...) Le rapport final complet du NTSB sur
l'incident d'Alaska Air sera disponible dans quelques semaines. Boeing a été largement blâmé pour
avoir livré l'avion à Alaska Air sans les quatre boulons nécessaires
pour maintenir le bouchon de porte en place. Le NTSB a
déterminé que la clause probable était la séparation du bouchon de
porte, en raison de « l'incapacité de Boeing Commercial Airplanes à
fournir une formation, des conseils et une surveillance adéquats ».
Selon le NTSB, un autre facteur contributif a été « l'inefficacité
des activités de surveillance et de planification des audits de
conformité » de la FAA. (...) Néanmoins, le rapport du NTSB a critiqué
la FAA pour ce qu'il a qualifié de « surveillance inadéquate ».
(...) La FAA doit fournir de
meilleures orientations sur les règles relatives aux procédures de
sécurité que les compagnies aériennes, y compris les constructeurs
aéronautiques comme Boeing, doivent respecter, a déclaré Sabrina Woods, enquêtrice sur les accidents au NTSB. En l'absence
d'orientations, l'aviation commerciale a été contrainte de
développer une structure basée sur des « systèmes d'essais et
d'erreurs », a-t-elle ajouté. (...) Mme Homendy a reconnu que Boeing et Spirit
AeroSystems avaient mis en place de nouveaux systèmes de contrôle
qualité et qu'elle était « reconnaissante des progrès accomplis ».
Mais vous entendrez aujourd'hui qu'il est possible et nécessaire
d'en faire davantage. Elle espère également que les nouveaux
dirigeants de la FAA et du ministère des Transports redoubleront
d'efforts pour améliorer la sécurité. « Je pense que Boeing,
Spirit et la FAA tireront les leçons de cet accident », a-t-elle
déclaré. « Il est essentiel que la FAA exerce une surveillance
appropriée sur les entités qu'elle est chargée de réglementer. J'ai
bon espoir que cela se produira grâce aux nouveaux dirigeants du
ministère des Transports et de la FAA. » (...) Boeing a déclaré aux enquêteurs qu'aucun
document interne n'indiquait que le bouchon de la porte avait été
retiré puis remis en place sans les boulons, de sorte que les
ouvriers qui déplaçaient l'avion le long de la chaîne de production
ne savaient pas qu'il fallait refixer les boulons.
Les
employés de Boeing ont déclaré lors d'entretiens avec les enquêteurs
qu'ils se sentaient poussés à travailler trop vite, ce qui rendait
difficile d'éviter les erreurs. (...)
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JetBlue ajoute le suivi des bagages en temps réel et le partage de localisation AirTag
(source InvestingPro) 23 juin 2025
Lire l'article :
JetBlue a introduit deux
nouvelles fonctionnalités de suivi des bagages visant à améliorer
l'expérience client lors des voyages avec bagages enregistrés, selon
un communiqué de presse publié lundi. Selon les données d'InvestingPro,
les initiatives opérationnelles de la compagnie aérienne
interviennent alors qu'elle fait face à d'importants défis
financiers, les analystes anticipant des pressions continues sur la
rentabilité en 2025. La compagnie aérienne a lancé une
fonctionnalité d'application mobile fournissant des mises à jour en
temps réel sur l'état des bagages enregistrés, élargissant son
système existant de notification par e-mail. Cette amélioration
permet aux voyageurs de suivre leurs bagages tout au long de leur
voyage via l'application JetBlue. De plus, JetBlue prend
désormais en charge le partage de localisation pour les Apple
AirTags et autres accessoires du réseau Find My placés dans les
bagages enregistrés. En cas de retard ou de perte de bagages, les
clients peuvent générer un lien temporaire de partage de
localisation via l'application Find My d'Apple et le partager avec
l'équipe du service bagages de JetBlue en scannant un code QR à la
récupération des bagages ou en travaillant avec le personnel à
l'aéroport. "Nous recherchons constamment des moyens
d'offrir à nos clients une expérience de voyage plus pratique", a
déclaré Carol Clements, Directrice du Numérique et de la Technologie
de JetBlue. Selon les données du Département des Transports
américain citées dans l'annonce, JetBlue s'est classée deuxième
parmi les transporteurs américains en matière de gestion des bagages
en 2024, avec moins de 1% des clients subissant des retards.
Ces nouvelles capacités font partie de la stratégie "JetForward" de
JetBlue axée sur l'amélioration de l'expérience client. La compagnie
affirme que l'accès au partage de localisation se termine
automatiquement une fois que les clients sont réunis avec leurs
bagages, et les voyageurs conservent un contrôle total sur leurs
paramètres de partage de localisation. (...)
>
La France s’impose une nouvelle fois comme pionnière de l’aéronautique en donnant une seconde vie aux épaves d’avions hors d’usage
(source Techguru) 24 juin 2025
Lire l'article :
Le recyclage des matériaux aéronautiques est au cœur des
préoccupations modernes, et la France s’impose comme un pionnier
dans ce domaine. Avec l’avènement de nouvelles technologies et une
prise de conscience environnementale croissante, les acteurs de
l’industrie cherchent à transformer les contraintes en opportunités.
Dans cette dynamique, Constellium, Airbus et TARMAC Aerosave se sont
associés pour donner une seconde vie aux avions en fin de cycle, en
réutilisant l’aluminium de manière innovante. Ce projet ambitieux
pourrait redéfinir les normes de durabilité dans l’aviation
mondiale. Une première mondiale pour Constellium
Constellium, une entreprise franco-suisse spécialisée dans
l’aluminium de haute performance, a récemment présenté un lingot
d’aluminium entièrement produit à partir d’avions en fin de vie.
Cette innovation a été dévoilée lors du salon du Bourget 2025,
marquant une avancée significative dans l’industrie aéronautique. Le
lingot, fruit d’une collaboration avec TARMAC Aerosave et Airbus,
démontre que le recyclage de l’aluminium dans le secteur aérien est
non seulement possible, mais aussi avantageux. Le défi
consistait à recycler des alliages complexes d’aluminium tout en
conservant leur résistance et leur intégrité métallurgique. En
réussissant ce pari, Constellium et ses partenaires ont non
seulement répondu aux normes strictes de l’aviation civile, mais ont
également ouvert la voie à une nouvelle ère d’innovation. Les
nouveaux lingots répondent désormais aux exigences des structures
aéronautiques modernes, capables de supporter des conditions
extrêmes. Airware et le programme « Wing of the Future »
Le métal recyclé s’inscrit dans la gamme Airware de Constellium, un
alliage aluminium-lithium reconnu pour son rapport poids/résistance
exceptionnel. Utilisé par les géants de l’aéronautique, cet alliage
permet de réduire la masse des avions, entraînant une diminution de
la consommation de carburant et des émissions de CO₂. Le programme
« Wing of the Future » de Constellium explore des solutions
structurelles encore plus légères, anticipant les défis de
l’aviation sans kérosène. Cette démarche s’inscrit dans une
vision d’avenir où l’aviation doit conjuguer performance et respect
de l’environnement. Les ailes du futur, plus légères et plus
résistantes, pourraient transformer radicalement le paysage aérien,
rendant les voyages plus écologiques et économiquement viables. Ce
programme pose les jalons d’une aviation durable, prête à relever
les défis environnementaux croissants. TARMAC Aerosave :
un acteur clé du recyclage TARMAC Aerosave joue un rôle crucial
dans le recyclage des matériaux aéronautiques. Avec près de 20 ans
d’expérience dans le démantèlement d’avions, l’entreprise
recycle
plus de 92 % des matériaux, transformant chaque appareil en une mine
d’aluminium. L’aluminium récupéré devient une ressource stratégique,
intégrée dans de nouvelles structures aéronautiques grâce au
partenariat avec Constellium. Ce processus de bouclage
technique, qui semblait encore impossible il y a quelques années,
est désormais une réalité. La collaboration entre TARMAC Aerosave et
Constellium montre que le recyclage des avions est une solution
viable et nécessaire pour une industrie en pleine mutation. Avec la
pression environnementale croissante, ces initiatives pourraient
bien devenir la norme dans l’avenir proche. Une avancée
écologique et industrielle Le recyclage de
l’aluminium nécessite 95 % d’énergie en moins que sa production
initiale, offrant des avantages environnementaux et économiques
considérables. Cette avancée technique est un levier potentiel pour
l’industrie aéronautique, qui cherche à réduire son empreinte
carbone. Airbus, impliqué dans le projet, considère cette initiative
comme essentielle pour sa stratégie bas-carbone. En
réutilisant l’aluminium d’occasion, l’industrie aéronautique
pourrait non seulement réduire ses besoins en matières premières,
mais aussi améliorer son bilan carbone. Cette approche circulaire
pourrait devenir un modèle à suivre, démontrant que l’innovation et
la durabilité ne sont pas incompatibles. Les avions de demain,
fabriqués avec des matériaux recyclés, pourraient bien s’envoler
sans que cela ne change rien, si ce n’est pour notre planète.
(...)
Revue de presse boursière
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Les actions des compagnies aériennes américaines et européennes augmentent dans l'espoir d'une trêve entre Israël et l'Iran
(source Reuters) 24 juin 2025
Lire l'article :
Les actions des compagnies aériennes américaines et européennes
ont augmenté mardi, tandis que les prix du pétrole ont baissé sur
les attentes d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.
Air
France KLM, IAG, Lufthansa ont progressé de 6% à 10%, tandis que
Wizz Air a gagné 3,2%. Les transporteurs traditionnels
américains United Airlines, Delta Air Lines et American Airlines
étaient en hausse d'environ 4 % chacun dans les échanges du matin.
Les petites compagnies rivales Alaska Air et JetBlue Airways étaient
également en hausse de 3,5 % et de 6 %, respectivement.
(...) "Les actions du secteur du voyage ont progressé, à la fois en
raison des implications pour les coûts du carburant et parce que
l'impact potentiel sur l'appétit des voyageurs étrangers qui aurait
pu résulter d'une nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient
semble avoir été évité", a déclaré Russ Mould, directeur des
investissements d'AJ Bell. Les grandes compagnies pétrolières
ont été touchées par la chute des prix du brut à leur plus bas
niveau depuis deux semaines. Le pétrole a perdu 10% de sa valeur au
cours de la semaine dernière. "En supposant que le
cessez-le-feu tienne, il renforce notre opinion selon laquelle une
désescalade était plus probable qu'un blocus complet du détroit
d'Ormuz - une mesure qui aurait déclenché une forte hausse des prix
du pétrole", a déclaré Mukesh Sahdev, responsable mondial des
marchés des matières premières chez Rystad Energy, dans une note.
"Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que les prix du
pétrole se maintiennent à un niveau proche de 70 dollars le baril
jusqu'à ce qu'un accord entre les États-Unis et l'Iran soit conclu,
en supposant que le cessez-le-feu tienne (...)
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
9,080 euros en clôture vendredi 27 juin. Sur la semaine, elle est
en forte hausse (+14,65%). Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros
le 1er janvier 2025.
La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action
AF-KLM est à 8,48 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus
bas à 5,70 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières
années.

>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en forte baisse (-12$) à
89$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en forte
baisse (-10$) à 67$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié.
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
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