N°1015, 5 mai 2025
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien
,
it is here,
vindt u deze hier
La lettre hebdomadaire
Sommaire :
Air France-KLM maintient ses prévisions de croissance pour
2025 KLM s'attend à d'autres annulations pour cause de
maintenance de certains de ses Boeing 787
Les trois grandes compagnies
aériennes chinoises creusent leurs pertes au premier trimestre
Lufthansa annonce de lourdes pertes au premier trimestre mais
maintient ses prévisions 2025 Etihad et China Eastern unies
par une ‘joint venture’ Aides d’État : la compagnie aérienne
Corsair dans le viseur de Bruxelles Pour Airbus, les droits
de douane coûteraient 400 millions d’euros... Trois fois moins
que pour Boeing L'offre de transport aérien en France
décroche pour cet été, sous le poids des taxes
>
Air France-KLM maintient ses prévisions de croissance pour 2025
(source Les Échos) 30 avril 2025
Lire l'article :
Ça tient toujours. Malgré les vents contraires soulevés par le
président Trump, la baisse de la consommation en Europe et le
renchérissement du prix des billets d'avion, Air France-KLM a
enregistré des résultats supérieurs aux attentes au premier
trimestre. La compagnie maintient aussi ses objectifs de croissance
de l'offre de 4 % à 5 % pour 2025. Comme le groupe Lufthansa
l'a annoncé la veille, Air France-KLM continue de bénéficier d'une
forte demande, notamment sur l'Atlantique Nord - et plus précisément
sur le marché américain - que les incertitudes économiques et
politiques ne semblent pas décourager. « Les marges du réseau
passage ont été très solides, en particulier sur l'Atlantique Nord,
mais également vers l'Asie et le Moyen-Orient, l'Amérique latine et
dans les cabines premium », a indiqué Benjamin Smith.
Le
patron d'Air France-KLM s'est même dit « surpris » par la résistance
du marché et, en particulier, du trafic « premium » sur Paris.
« Nous avons de la chance d'être basés à Paris », a-t-il souligné.
La hausse de la recette
unitaire (+3 %), couplée à la baisse de la facture pétrolière
(-5,6 %), soutiennent l'optimisme affiché pour cet été, même si Air
France-KLM a bien constaté un ralentissement des ventes sur les
États-Unis en classe économique. Un ralentissement compensé par une
baisse des tarifs. « Nous sommes convaincus qu'Air
France-KLM est bien positionné pour s'adapter et continuer à
performer », assure Benjamin Smith, qui souligne que son groupe est
moins exposé que ses concurrents Lufthansa et IAG au marché des
États-Unis. « Les États-Unis représentent 26 % de nos capacités,
contre 37 % et 47 % pour nos concurrents », a-t-il souligné.
Dans le détail, le chiffre d'affaires d'Air France-KLM au premier
trimestre a progressé de 6,7 %, à 7,16 milliards d'euros (contre
+10 % pour Lufthansa, à 8,12 milliards). Le résultat d'exploitation
reste déficitaire de 328 millions d'euros, de même que le résultat
net (-246 millions) comme c'est presque toujours le cas pour cette
période creuse, mais la perte a été réduite de 161 millions d'euros.
Air France-KLM fait encore une fois mieux que le groupe Lufthansa,
dont la perte nette trimestrielle a gonflé de 21 millions, à 885
millions. Au sein du groupe, Air France continue de
légèrement surperformer KLM, avec un chiffre d'affaires trimestriel
en hausse de 7,8 % (4,34 milliards d'euros) pour une perte
d'exploitation de 183 millions, contre 2,94 milliards (+7,7 %) et
199 millions d'euros de pertes pour la compagnie néerlandaise, en
net progrès. Transavia poursuit sa croissance à deux chiffres, avec
un chiffre d'affaires en hausse de 13,9 % (526 millions d'euros),
mais a creusé ses pertes (205 millions d'euros), du fait notamment
d'une hausse des taxes aux Pays-Bas, « qui a poussé certains
passagers à opter pour des départs depuis l'Allemagne et la
Belgique », précise le communiqué.
>
ANP KLM s'attend à d'autres annulations pour cause de maintenance de certains de ses Boeing 787
(source NU, traduit avec Deepl) 4 mai 2025
Lire l'article :
KLM s'attend à devoir annuler plusieurs vols dans les
semaines à venir qui seraient opérés avec un Boeing 787. Selon une
porte-parole, il pourrait s'agir de plusieurs vols par jour, mais la
compagnie ne peut pas donner de chiffres exacts. La situation sera
examinée au jour le jour. La raison en est la maintenance
accélérée d'un certain nombre de Boeing 787 de la flotte de KLM. La
maintenance précédente n'a pas suivi la procédure correcte sur
certaines pièces de sept de ces avions. La compagnie aérienne
s'attend à ce que les avions reprennent progressivement leurs
activités après la maintenance supplémentaire. "Nous travaillons
déjà sur les trois premiers appareils", a-t-elle déclaré.
Les passagers des vols annulés seront replacés sur un autre vol,
selon KLM. Il pourra s'agir d'un vol d'une autre compagnie aérienne.
Par ailleurs, certains vols en Boeing 787 seront assurés par des
Boeing 777. Selon KLM, le problème est lié à la maintenance
d'un composant utilisé lors du ravitaillement en carburant de
l'avion. "Bien que cette pièce soit identique à celle du Boeing 777,
pour lequel la procédure est correcte, une instruction différente
s'applique aux modèles 787. KLM a donc décidé d'effectuer dès que
possible les travaux de maintenance sur les sept avions 787
concernés en suivant les instructions correctes", a déclaré la
compagnie aérienne. KLM possède une flotte de 228 avions.
Parmi eux, 24 sont des Boeing 787, utilisés dans le monde entier
pour des destinations long-courriers.
>
Les trois grandes compagnies aériennes chinoises creusent leurs pertes au premier trimestre
(source Reuters, traduit avec Deepl) 29 avril 2025
Lire l'article :
China Southern Airlines, Air China et China Eastern ont eu du mal
à revenir à l'équilibre après la pandémie, malgré le retour à la
rentabilité du secteur à l'échelle mondiale en 2023, et ont
enregistré cinq années consécutives de pertes annuelles. Air
China, la compagnie aérienne nationale, a annoncé une perte nette de
2,04 milliards de yuans (281 millions de dollars) pour le trimestre,
soit 22 % de plus qu'à la même période l'année dernière.
China Southern, la plus grande compagnie aérienne du pays en termes
de capacité, a enregistré une perte nette de 747 millions de yuans
au cours des trois premiers mois de cette année, après avoir affiché
un bénéfice trimestriel comparable de 756 millions de yuans l'année
dernière. China Eastern Airlines, dont le siège social est à
Shanghai, a annoncé une perte nette trimestrielle de 995 millions de
yuans, soit une baisse de 24 % par rapport à l'année précédente.
Les compagnies aériennes n'ont pas commenté ces résultats, mais
ont invoqué le mois dernier la concurrence sur le marché intérieur,
la faiblesse de la demande internationale et des voyages d'affaires,
les problèmes de chaîne d'approvisionnement et la dépréciation de la
monnaie comme défis commerciaux.
>
Lufthansa annonce de lourdes pertes au premier trimestre mais maintient ses prévisions 2025
(source AbcBourse) 29 avril 2025
Lire l'article :
Lufthansa a traversé un premier trimestre 2025 difficile. Le
groupe allemand a dévoilé mardi une perte nette de 885 millions
d'euros, bien plus importante que celle enregistrée un an plus tôt
(734 millions d'euros). Ce chiffre dépasse largement les attentes du
consensus Factset, qui tablait sur une perte réduite à 248 millions
d'euros. Entre janvier et mars, la demande de transport de
passagers est restée « toujours élevée » selon le groupe, avec une
hausse de 6 % des ventes. Une légère augmentation du prix moyen des
billets (+0,4 %) a également soutenu le chiffre d'affaires.
Mais
cette dynamique n'a pas suffi à compenser l'explosion des coûts,
liée notamment à l’augmentation des redevances de contrôle aérien,
des frais aéroportuaires et des services de maintenance. Le décalage
des vacances de Pâques, tombées cette année au deuxième trimestre, a
aussi pesé sur les résultats. Quels facteurs expliquent les
pertes accrues de Lufthansa ? Plusieurs éléments conjugués
expliquent le creusement des pertes : la hausse généralisée des
coûts opérationnels, le report de la forte activité habituellement
enregistrée durant les vacances de Pâques au deuxième trimestre,
ainsi que l'impact des tensions commerciales, notamment entre les
États-Unis et l'Union européenne. Malgré ces vents contraires,
Lufthansa est parvenue à dégager un résultat opérationnel (Ebit) de
722 millions d'euros, en ligne avec ses prévisions internes. Ce
chiffre illustre la résilience de son modèle économique, même dans
un contexte particulièrement incertain. Pourquoi Lufthansa
reste confiant pour l’année 2025 Lufthansa a choisi de maintenir
ses prévisions pour l’année 2025. Le groupe anticipe un résultat
opérationnel « nettement supérieur » à celui de 2024, année où il
avait dégagé 1,6 milliard d'euros. Cette confiance repose sur un été
2025 annoncé comme « solide », avec une demande soutenue pour les
vols transatlantiques. En mars, Lufthansa a transporté 25 % de
passagers supplémentaires entre les États-Unis et l'Europe par
rapport à l'année précédente. Parallèlement, Lufthansa a mis
en place une « cellule de crise » pour surveiller de près
l'évolution de la situation économique et commerciale. Le groupe
affirme vouloir rester capable d'ajuster rapidement ses capacités si
la demande venait à se contracter. (...) Depuis l'été dernier, Lufthansa mène un
vaste plan d’économies pour renforcer la compétitivité de sa
compagnie principale, notamment face à des coûts fixes de plus en
plus élevés. Le groupe a aussi étendu son portefeuille en prenant
41 % d'ITA Airways en janvier 2025, consolidant ainsi sa position
stratégique sur le marché européen.
>
Etihad et China Eastern unies par une ‘joint venture’
(source Abouttravel) 1er mai 2025
Lire l'article :
Ce lancement fait suite à l’arrivée du vol inaugural MU237 de
China Eastern entre Shanghai et Abu Dhabi le 28 avril, qui a été
célébré par une cérémonie de bienvenue à l’aéroport international
Zayed. (...) Dans le prolongement du lancement de la coentreprise,
Etihad
Airways et China Eastern ont également signé un nouvel accord entre
leurs programmes de fidélisation respectifs lors de l’Arabian Travel
Market. À partir du 1er juin 2025, les membres des programmes Etihad
Guest et Eastern Miles pourront gagner et échanger des miles sur les
réseaux mondiaux des deux compagnies. La ‘joint venture’
Etihad Airways – China Eastern Airlines, initialement annoncée en
juin 2024, devient maintenant opérationnelle, offrant une
connectivité transparente et un réseau combiné plus fort. Cette
collaboration souligne les liens de longue date entre les Émirats
arabes unis et la Chine en offrant des options de voyage élargies
aux passagers voyageant entre les grandes villes chinoises comme
Shanghai, Beijing, Guangzhou, Xi’an et Kunming, et les villes clés
des Émirats arabes unis, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Ce
partenariat est la première ‘joint venture’ entre une compagnie
aérienne du Moyen-Orient et une compagnie aérienne chinoise, créant
ainsi un précédent pour les futurs accords bilatéraux dans le
domaine de l’aviation. Les deux compagnies continueront à s’aligner
dans des domaines tels que les vols en partage de code, les
initiatives marketing conjointes et l’amélioration de l’expérience
client. (TI)
>
Aides d’État : la compagnie aérienne Corsair dans le viseur de Bruxelles
(source Francetv) 5 mai 2025
Lire l'article :
Des turbulences potentielles sont à craindre pour la compagnie
aérienne Corsair. La Commission européenne a décidé d’étendre, à
deux nouveaux points, son enquête ouverte, il y a plus d’un an, sur
le plan de restructuration modifié de l’opérateur. Corsair se dit
"sereine", mais ces investigations supplémentaires pourraient
alourdir son dossier, face à Bruxelles. La semaine dernière,
la commission européenne a, très officiellement,
demandé à la France
des explications supplémentaires, concernant Corsair, notamment sur
"des aides illégales pour un montant de plus de 32 millions d’euros"
et sur une potentielle "violation de l’obligation de limiter la
flotte à 9 avions" pendant la période de restructuration. Ce
double hors clous risque d’agacer Bruxelles qui, en décembre 2020,
dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, avait
approuvé un plan de restructuration de Corsair, assorti de mesures
de soutien de l’État français, pour un montant total de près de 137
millions d’euros. Mais fin 2023, la France avait présenté à
la Commission des modifications à ce plan. Bruxelles avait
alors annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie, début 2024,
afin de déterminer s’il respectait les règles de l’Union européenne,
en matière d’aides d’État. C’est cette enquête qui est donc
élargie. La France a un mois pour répondre à Bruxelles, non
seulement sur ces nouvelles aides publiques potentiellement
illégales, mais aussi sur l’utilisation d’un dixième appareil, en
principe non autorisée.
>
Pour Airbus, les droits de douane coûteraient 400 millions d’euros... Trois fois moins que pour Boeing
(source Usine Nouvelle) 30 avril 2025
Lire l'article :
« La situation est très instable », « les hypothèses changent
chaque semaine, voire chaque jour ». Lors de la présentation des
résultats trimestriels de Safran, fin avril, son directeur général,
Olivier Andriès, n’a pas caché la difficulté à quantifier l’impact
de l’augmentation des droits de douane imposés de manière confuse
par la nouvelle administration américaine. Et les autres acteurs de
l’aéronautique, touchés de plein fouet en raison du complexe schéma
industriel du secteur, ne se sont guère frottés ces dernières
semaines à fournir de quelconques estimations. Mais
un
cabinet français spécialisé dans l’aéronautique s’est attelé à ce
travail, tout du moins concernant les coûts de production
supplémentaire des deux grands avionneurs, Airbus et Boeing : Archery Strategy Consulting. Résultat des travaux effectués par les
experts de ce cabinet et transmis à L’Usine Nouvelle ? Les
conséquences des droits de douane sur les coûts de production
pourraient représenter 400 millions d’euros pour Airbus. Pour
Boeing, c'est pire avec environ 1,2 milliard d’euros, au vu des
derniers éléments connus et en prenant une hypothèse de droit de
douane réciproques à 10% entre la Chine et les États-Unis.
Surcoûts et retards de livraisons en perspective « Pour parvenir
à ces estimations, nous avons pris en compte le nombre d’appareils
assemblés aux États-Unis et leurs prix de ventes moyens, ainsi que
l’origine géographique des pièces pour chaque grand programme
assemblé aux États-Unis », détaille Rémy Bonnery, expert
aéronautique au sein du cabinet Archery Strategy Consulting. Avant
que le président américain Donald Trump n’annonce un abaissement
prochain du montant des droits de douane pour la Chine, le cabinet
de conseil avait évalué le surcoût pour Boeing à environ 2 milliards
d’euros. « Mais quoi qu’il en soit, Boeing sera bien plus
impacté par les droits de douane qu’Airbus », résume Rémy Bonnery,
précisant qu'Airbus n'assemble sur le sol américain que l'A220 et
l'A320. Pas un appareil de Boeing n’échappe à la nécessité
d’importer des pièces : notamment entre 35 et 45% pour le 737 et
entre 55 et 65% pour le 787. Le monocouloir représenterait
d’ailleurs à lui-seul un surcoût compris entre 500 et 700 millions
d’euros, 265 exemplaires ayant été livré en 2024. Si les Airbus A320
assemblés aux États-Unis comprennent entre 80 et 90% de pièces
importées, le faible volume de production qu'ils représentent (64
appareils l’an dernier sur un total de 602 A320 assemblés par
l'avionneur) en minore l’impact, soit tout de même entre 300 et 360
millions d’euros. Ces estimations sont forcément imprécises
à cause des décisions erratiques de l’administration Trump. Mais les
droits de douane promettent de toute façon de sérieux ajustements.
Il y a des flux logistiques optimisés, comme l’a fait savoir le
patron de Safran, des réductions au plus juste des stocks de pièces
au niveau des usines et, côté avionneurs, une replanification des
livraisons d’appareils assemblés en Europe et aux États-Unis. (...)
>
L'offre de transport aérien en France décroche pour cet été, sous le poids des taxes
(source Les Échos) 30 avril 2025
Lire l'article :
Après les aéroports, c'est au tour des compagnies aériennes de
sonner l'alarme concernant le décrochage du trafic aérien en France.
Si la demande a bien résisté jusqu'à présent aux vents contraires,
le marché français donne désormais des signes de ralentissement et
de décalage croissant avec les autres grands marchés européens, ont
expliqué ce mardi les représentants de la Fédération nationale de
l'aviation et de ses métiers (FNAM). Et ce, avant même l'impact du
doublement de la taxe de « solidarité » sur les billets d'avion (TSBA),
le 1er mars dernier. Premier constat : la France est, avec
l'Allemagne, la seule grande destination européenne dont le trafic
aérien n'est pas encore revenu au niveau pré-Covid. « Avec 178,4
millions de passagers, le trafic en France en 2024 était encore
inférieur de 1,8 % à celui de 2019 », a souligné le président de la
Fnam, Pascal de Izaguirre. L'Espagne, l'Italie, le Portugal
affichent, eux, des hausses de 13 % à 17 % depuis 2019. « Sur les 10
plus grands marchés européens du transport aérien, la France est
celui qui a la croissance la plus faible », précise Pascal de
Izaguirre. Deuxième
constat : si la demande est restée forte au premier trimestre, avec
une augmentation de 4,7 % du nombre de passagers par rapport à la
même période de 2024, l'offre de sièges des compagnies aériennes en
France cet été sera au mieux stable, voire en baisse, comparée à
l'été 2024. « L'offre de sièges en France diminuera cet été,
affirme, au nom de la FNAM, la directrice générale d'Air Caraïbes,
Muriel Assouline. Et pour la première fois, la France passera
derrière l'Italie et la Turquie, au sixième rang de la zone
Europe. » Les données
compilées par le bureau d'études Cirium sur la base des programmes
des compagnies, confirment ce déclassement français. Avec 58,62
millions de sièges commercialisés en France au troisième trimestre,
l'offre aérienne française de cet été est loin derrière le
Royaume-Uni (97,62 millions), l'Espagne (90,58 millions),
l'Allemagne (74,54 millions), l'Italie (67,97 millions) et la
Turquie (66,4 millions). Mais, surtout, la dynamique de
croissance y est nettement plus faible, avec une offre de sièges en
hausse de 1 % seulement comparé au troisième trimestre 2024, contre
4,4 % en Espagne, 2,7 % en Italie, 2,1 % au Royaume-Uni, 5,1 % au
Portugal, 5,9 % en Grèce et 6,1 % en Turquie. Même l'Allemagne,
l'autre grand malade du ciel européen, fait mieux, avec une offre
estivale en hausse de 4,8 %. Pour les professionnels français du transport
aérien, la cause de ce décrochage ne fait aucun doute. « C'est le
résultat des pénalisations réglementaires et des taxes instaurées en
France, dont la TSBA, bien que très médiatisée, ne représente qu'un
quart », résume Pascal de Izaguirre. « Le montant total des taxes
sur le transport aérien en France atteint 4 milliards d'euros par
an, alors que le chiffre d'affaires des compagnies françaises n'est
que de 18 milliards d'euros », ajoute Muriel Assouline.
Selon le responsable France d’EasyJet, Bertrand Godinot, les taxes
françaises aurait même un effet dissuasif pour les compagnies
étrangères vis-à-vis de la destination France. « Pour bon nombre de
touristes, le soleil des Baléares vaut bien celui de la Corse et les
gens préfèrent payer leur billet d'avion un peu moins cher et
dépenser sur place plutôt que payer des taxes », explique-t-il.
Selon une étude d'impact réalisée par EasyJet, le doublement de la TSBA pourrait ainsi faire perdre à la France un demi-million de
touristes britanniques cette année. Même son de cloche du
côté de Ryanair, qui devrait finalement réduire son offre en France
de 4 % à 5 % cet été, après avoir menacé de fermer la moitié de ses
escales. « La France n'est pas un marché compétitif », expliquait
récemment son directeur général, Michael O'Leary. D'où le
signal d'alarme envoyé au gouvernement, alors que les préparatifs du
budget 2026 font déjà redouter un nouvel alourdissement de la
fiscalité. « Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a
lui-même reconnu que l'augmentation des taxes aura un impact sur le
tourisme en France, souligne Pascal de Izaguirre. Ces déclarations
nous donnent l'espoir d'être entendus. Il est urgent que le
gouvernement définisse une véritable stratégie nationale pour le
transport aérien. »
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
8,108 euros en clôture vendredi 2 mai. Sur la semaine, elle est
en forte hausse (+5,85%).
Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros
le 1er janvier 2025.
La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action
AF-KLM est à 8,88 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus
bas à 7,00 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 10 dernières
années.

>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-6$) à
81$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
baisse (-6$) à 61$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié.
À bientôt.
Pour retrouver mes dernières lettres, c'est
ici
Si vous appréciez cette lettre, faites-la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre,
[désabonnez-vous]
Si vous souhaitez modifier l'adresse de réception de cette
lettre,
merci de me communiquer votre nouvelle adresse
email. Pour me joindre :
Message pour François Robardet.
11.675 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|