Bruxelles met en garde le cabinet contre la poursuite du rétrécissement de Schiphol

photo François Robardet, ex-Représentant des salariés, Air France-KLM I Lettre de François Robardet


 

L'aérien en France, en Europe, dans le Monde

N°1013, 21 avril 2025
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La lettre hebdomadaire

Sommaire :

Bruxelles met en garde le cabinet contre la poursuite du rétrécissement de Schiphol
Les A320 loués par Transavia Pays-Bas sont arrivés à l'aéroport de Rotterdam
Delta Air Lines prudente sur ses perspectives et inflexible sur le prix de ses Airbus
SAS réintroduit une classe affaires sur ses vols européens

Droits de douane : les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
Droits de douane : Ryanair envisage de retarder la livraison de 25 avions Boeing

Article Bonus
Vers un voyage sans enregistrement : la transformation numérique du transport aérien


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Bruxelles met en garde le cabinet contre la poursuite du rétrécissement de Schiphol

(source Het Parool, traduit avec Deepl) 18 avril 2025

Mon commentaire : Le ton monte entre la Commission Européenne et le gouvernement néerlandais.

L'échéance du 8 mai (voir dans l'article) permettra d'y voir plus clair.


Lire l'article :

Cette semaine, le commissaire aux transports Apostolos Tzitizikostas a une fois de plus signalé au ministre de l'Aviation Barry Madlener (PVV) des erreurs cruciales dans les plans de réduction de Schiphol. . Cependant, il continue à les mettre en œuvre, malgré les critiques de Bruxelles.
 
À partir de novembre, le nombre de vols à Schiphol sera réduit, passant de 500.000 à 478.000. Le cabinet vise ainsi à réduire de 15 % le nombre d'habitants de Schiphol qui subissent des nuisances sonores importantes.
 
Le mois dernier, le commissaire européen Tzitizikostas a fait remarquer au ministre, dans une lettre, que les plans de réduction du cabinet ne tenaient pas suffisamment compte de l'arrivée de dizaines de nouveaux avions. Sur les 61 nouveaux appareils que KLM et Transavia recevront au cours de la période à venir, seuls 15 sont pris en compte dans les calculs de bruit, alors qu'ils produisent deux fois moins de bruit par appareil que les avions qu'ils utilisent actuellement.
 
Selon Bruxelles, les mesures visant à réduire le bruit des avions d'affaires et des jets privés n'ont pas non plus été prises en compte, et d'autres interventions visant à réduire les nuisances n'ont pas été suffisamment étudiées. Les règles européennes stipulent que toutes les mesures d'atténuation du bruit doivent d'abord être épuisées avant que le nombre de vols puisse être réduit.
 
Le ministre Madlener considère la lettre de l'Eurocommissaire comme une confirmation qu'il peut poursuivre ses projets et qu'il n'a besoin que d'explications supplémentaires sur les trois points critiqués. Mais M. Tzitizikostas répète à M. Madlener que la Commission européenne s'attend à ce que ces critiques soient prises en compte lors de la mise en œuvre des mesures de prévention des nuisances sonores.
 
Cette notification intervient à un moment crucial. Les plans de contraction, actuellement examinés par le Conseil d'État, doivent être approuvés avant le 8 mai, faute de quoi la date d'entrée en vigueur du 1er novembre ne sera pas respectée.
 
En outre, lundi dernier, une procédure en référé a été engagée à Haarlem par le secteur de l'aviation contre l'État et Schiphol au sujet des plans de contraction, après que M. Madlener a ignoré un avertissement de l'organisation internationale de l'aviation, IATA.
 
Le commissaire européen attire également l'attention du ministre sur les conséquences possibles du rétrécissement pour les traités aériens européens conclus avec des pays tels que les États-Unis et le Canada. Le verdict est attendu pour la fin du mois.
 
Le ministère de l'infrastructure informe que la lettre de M. Tzitzikostas est à l'étude et insiste pour l'instant sur l'introduction de la réduction en novembre.
(...)
« Nous supposons que les commentaires du commissaire européen au ministre, qui réaffirment les lacunes du paquet de mesures, seront rendus publics », a déclaré un porte-parole de KLM.
 
"La décision de la Commission européenne sur l'avenir de Schiphol est claire et confirme que le rétrécissement ne peut être l'objectif. Ce qui compte, c'est la réduction du bruit".

 


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Les A320 loués par Transavia Pays-Bas sont arrivés à l'aéroport de Rotterdam

(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 16 avril 2025

Mon commentaire : En 2021, Air France-KLM a passé une commande évolutive portant sur 100 appareils de la famille Airbus A320neo. Assortie de droits d’acquisition pour 60 appareils supplémentaires, cette commande visait à renouveler les flottes de KLM et de Transavia Pays-Bas, et à renouveler et faire croître la flotte de Transavia France.

La location d'Airbus par Transavia Pays-Bas s'inscrit dans cette stratégie.

À ce jour, Transavia Pays-Bas dispose de 15 Airbus et 40 Boeing, Transavia France de 15 Airbus et 69 Boeing, KLM de 7 Airbus et 42 Boeing (monocouloirs).


Lire l'article :

Les deux Airbus A320 loués par Transavia Pays-Bas à la compagnie lituanienne Avion Express pour opérer à partir de l'aéroport de Rotterdam The Hague ont atterri à l'aéroport de Rotterdam mercredi matin. Ils seront mis en service sur les premiers vols dès jeudi.
(...)
À bord, les passagers bénéficieront du service auquel Transavia Pays-Bas les a habitués.
 
La compagnie aérienne à bas prix loue chaque année des avions pour augmenter sa capacité pendant la saison estivale, qui est très chargée. Cette fois-ci, cinq A320 sont loués à Avion Express : les trois autres volent à partir de l'aéroport de Bruxelles. Ils portent des autocollants Transavia Pays-Bas sur le fuselage pour les rendre reconnaissables.
(...) 
Sur la plupart des vols, Transavia déploie ses propres Boeing 737-800. Elle utilise aussi occasionnellement le nouveau A321neo.

 


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Delta Air Lines prudente sur ses perspectives et inflexible sur le prix de ses Airbus

(source Journal de l'Aviation) 14 avril 2025

Mon commentaire : La majorité des compagnies aériennes desservant ou opérant en Amérique du Nord subissent désormais les répercussions des récentes décisions prises par les États-Unis.

D’une part, les réservations connaissent un net recul ; d’autre part, les prix des avions neufs et des pièces détachées sont en hausse.

Dans ce contexte, les perspectives économiques pour 2025 restent incertaines pour les transporteurs concernés, les compagnies étasuniennes semblant être les plus durement touchées.


Lire l'article :

Delta Air Lines a beau être confiante sur la solidité de son activité, elle se montre désormais beaucoup plus prudente sur ses perspectives pour 2025. Alors qu’elle s’attendait initialement à une année de forte croissance, les très fortes incertitudes économiques l’ont rapidement contrainte de revoir ses prévisions dès le mois de mars et la compagnie a constaté que « la croissance s’est largement arrêtée » depuis, comme l’annonce son président-directeur général Ed Bastian.
 
Il souligne que l’impact est plus prononcé sur le marché intérieur et en classe économique, avec un ralentissement des voyages des consommateurs et des entreprises. En revanche, le secteur international semble plus résilient, ainsi que la demande pour les classes premium, tandis que les activités de diversification (primes et fidélisation, par exemple) jouent leur rôle tampon. Un effondrement des réservations a toutefois été constaté sur les vols canadiens.
 
N’ayant pas de prise sur les décisions et les revirements du président américain Donald Trump au sujet des droits de douane, Delta Air Lines va donc se concentrer sur les domaines qu’elle peut contrôler pour protéger ses marges : ses capacités vont finalement rester stables au second semestre par rapport au second semestre de 2024, mais avec une « diminution du nombre de sièges en cabine principale sur les vols intérieurs ».
 
Dans le même temps, elle va réduire ses coûts et ses dépenses. Cela va notamment se traduire par un ralentissement de la croissance de la flotte, qui devrait être inférieure à 1 % cette année (...). Cela se jouera sur l’accélération des retraits prévus d’anciens appareils (757, 767, A319 et A320), avec au moins une trentaine de départs (contre une vingtaine en 2024), voire un ralentissement des livraisons.

Cela sera d’autant plus réel si des droits de douane supplémentaires viennent faire gonfler les prix de ses Airbus. Ed Bastian a confirmé que ses équipes travaillaient très étroitement avec Airbus, d’autant que Delta n’attend de livraisons que de la part de l’avionneur européen cette année. Mais il exclut toute négociation : « nous ne paierons pas de droits de douane sur les livraisons d’avions que nous effectuons. Les temps sont très incertains et si vous commencez à ajouter un surcoût de 20 % à un avion, il devient très difficile de faire fonctionner le calcul. Nous avons été clairs avec Airbus. » Delta prévient qu’elle retardera donc la livraison de tout appareil touché par une augmentation des droits de douane. « Nous espérons que ce problème sera résolu par les discussions commerciales plutôt que par des mesures que Delta ou Airbus devraient prendre », ajoute-t-il.
(...)

 


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SAS réintroduit une classe affaires sur ses vols européens

(source Journal de l'Aviation) 16 avril 2025

Mon commentaire :  L'impact de la prise de participation d'Air France-KLM dans SAS se fait ressentir, et c'est une bonne nouvelle pour les clients.


Lire l'article :

Scandinavian Airlines (SAS) a annoncé le retour de la classe affaires sur l’ensemble de ses vols européens à compter du 1er octobre, y compris pour ses vols internationaux en Scandinavie. Les réservations seront ouvertes à partir du 6 mai. Cette initiative marque un virage stratégique pour la compagnie scandinave, qui avait supprimé sa classe affaires européenne en 2013 au profit d’une offre intermédiaire, SAS Plus, jugée très insuffisante par ses clients premium.
 
La nouvelle Business Class proposera une cabine dédiée à l’avant de l’appareil, séparée du reste de la cabine par un rideau et un séparateur, avec le siège central systématiquement neutralisé pour offrir davantage d’espace et de confort. Les passagers bénéficieront aussi d’une restauration améliorée, « plus haut de gamme et plus flexible », servie sur une vaisselle réutilisable. Au sol, l’offre comprendra l’enregistrement et l’embarquement prioritaire ainsi que l’accès à davantage de salons.
(...)
« Avec la réintroduction de la Business Class européenne, nous garantissons à SAS l’expérience premium d’une grande compagnie aérienne européenne ».
 
Cette évolution vise à aligner SAS sur les standards de ses nouveaux partenaires SkyTeam, notamment Air France-KLM, et à renforcer sa compétitivité sur le segment des voyageurs d’affaires. La compagnie entend ainsi consolider la position de Copenhague comme hub majeur en Europe du Nord et répondre à une demande croissante pour une expérience premium clairement différenciée sur le réseau intra-européen, tout en simplifiant les correspondances et en offrant une expérience plus cohérente aux passagers voyageant avec les différentes compagnies aériennes de l’alliance SkyTeam.
(...)

 


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Droits de douane : les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences

(source AFP) 20 avril 2025

Mon commentaire : Au-delà de traiter des conséquences de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis, l'article ci-dessous (ainsi que le suivant) s'intéresse au prix réel des avions neufs.

Mais sans vraiment y parvenir !

Le premier article avance le chiffre d’environ 150 millions de dollars pour un avion monocouloir, qu’il s’agisse d’un Airbus ou d’un Boeing.

Le second évoque, quant à lui, un montant de 65 millions de dollars pour un A320.

En y regardant de plus près, ces estimations sont moins contradictoires qu’il n’y paraît.

Dans le cas de Ryanair, le prix mentionné correspondrait à celui d’un appareil réellement acheté. Pour ANA, en revanche, il s'agirait d’un prix catalogue.

Or, à l’époque où les catalogues étaient encore publiés, les compagnies obtenaient systématiquement des remises d’au moins 50 %.

Cela ramènerait le prix des avions achetés par ANA à moins de 75 millions de dollars, quasiment le montant évoqué pour Ryanair.


Mais rien ne dit que les prix d'achat sont ceux-là. Le prix des avions neufs est un des secrets les mieux gardés du secteur aérien.

J'ai d’ailleurs une anecdote à ce sujet.

Air France fût en son temps compagnie de lancement de l'A320.

Elle pensait avoir bénéficié d’un tarif préférentiel. Enfin, c'est ce que ses dirigeants pensaient, jusqu'à l'embauche quelques années plus tard d'un Directeur des achats d'une compagnie concurrente.

Je vous laisse imaginer la réaction des dirigeants d'Air France lorsqu'ils découvrirent que ce concurrent avait bénéficié d'un rabais plus important...


Lire l'article :

Le prix des avions de Boeing et d’Airbus s'était déjà envolé avec l'inflation et le Covid-19. À présent, la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis devrait créer de nouvelles turbulences.
 
Par rapport à 2018, les prix ont déjà augmenté d'à peu près 30%, affirme à l'AFP un expert du secteur.
 
Les deux géants de l'aéronautique ont été confrontés à de multiples hausses : matières premières (en particulier le titane), main d'œuvre, composants, énergie, processus industriel (sidérurgie notamment).
 
Un accord social signé fin 2024 chez Boeing prévoit une hausse salariale de 38% sur quatre ans pour ses plus de 33.000 salariés syndiqués.
(...) 
"L'inflation dans l'aviation accélère et cela ne va qu'empirer avec ces droits de douane (...) catastrophiques", martèle John Persinos, rédacteur en chef de la revue Aircraft Value News.
 
Selon lui, les avions de nouvelle génération, comme les 787 Dreamliner et 737 MAX de Boeing et le 321neo d'Airbus, sont particulièrement recherchés car moins gourmands en carburant. Leurs prix ont "subi un bond marqué".
 
Mais inutile de chercher les traditionnelles grilles tarifaires d’autrefois : Airbus n'en publie plus depuis 2018 et Boeing depuis 2023.
 
"Les prix catalogue étaient des œuvres de fiction", lance M. Aboulafia. "On obtenait un rabais de 50% simplement pour être venu au rendez-vous bien habillé", plaisante-t-il.
 
"On a abandonné cette idée de +prix catalogue+ il y a bien longtemps. Ils n'avaient aucun sens car totalement décorrélés de la réalité des prix (finaux), qui sont liés aux spécificités de chaque contrat, version, configuration...", justifie Airbus.
 
Pour autant, précise l'expert du secteur ayant requis l'anonymat, les constructeurs disposent en interne d'un prix de base, sur lequel sont ensuite appliqués des "avantages d'achat", comme une réduction du prix parfois "relativement importante" ou, plus fréquemment, des options ou services supplémentaires (support, formation...).
 
Les contrats disposent aussi d'une clause d'ajustement annuel du prix à l'inflation des coûts réels, jusqu'à la livraison de l'avion des années plus tard.
 
Les paiements se faisant largement en dollars, Airbus est également tributaire du cours de l'euro face au billet vert.
 
Boeing précise à l'AFP évaluer le prix des avions au regard des coûts de production et d'autres facteurs de marché mais, étant un élément concurrentiel sensible, il n'en donne pas le détail.
(...) 
"Avant le Covid, Boeing et Airbus se sont livrés des batailles sur les prix, qui étaient quand même assez bas, pour ne pas dire trop bas", se souvient Manfred Hader, du cabinet de conseils stratégiques Roland Berger.
(...) 
Pour avoir une idée du prix des avions, il faut désormais compter sur la transparence de certaines compagnies aériennes.
 
Ainsi, le groupe japonais ANA a passé une commande historique de 77 avions fin février auprès de Boeing, d'Airbus et du Brésilien Embraer.
 
Selon des calculs de l'AFP à partir des prix catalogue fournis par ANA, un 787-9 Dreamliner atteint environ 386 millions de dollars et un 737 MAX 8 ressort aux alentours de 159 millions, contre respectivement 292 millions et 121,6 millions en 2023.
 
Un Airbus 321neo coûte environ 148 millions, contre 129,5 en 2018.

 


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Droits de douane : Ryanair envisage de retarder la livraison de 25 avions Boeing

(source Les Échos) 15 avril 2025

Mon commentaire : Lire mon commentaire de l'article précédent.


Lire l'article :

L'industrie aéronautique traverse une zone de turbulence avec la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. Face à la hausse des droits de douane, la compagnie aérienne low-cost Ryanair prévient qu'elle pourrait retarder la réception de ses futurs avions si leur prix augmentait.
(...) 
La compagnie doit recevoir 25 appareils supplémentaires de Boeing à partir d'août, mais n'en a pas besoin avant « environ mars, avril 2026 » (...). « Nous pourrions les retarder en espérant que le bon sens l'emportera. »
 
Ces déclarations sont d'autant plus fortes que la compagnie aérienne a vu en début d'année ses perspectives de croissance à la baisse en raison des retards de livraison qu'elle subit de la part de Boeing.
(...) 
Le patron de Ryanair a ainsi soulevé la question de savoir qui, des constructeurs, des sous-traitants ou des compagnies aériennes, supporterait le coût de la hausse des tarifs douaniers. « Les compagnies aériennes diront que le constructeur doit payer. Je suis sûr que le constructeur insistera pour que la compagnie aérienne paie », a-t-il déclaré.
(...) 
Dans le cas d'un A320 moyen-courrier négocié aux alentours de 65 millions de dollars, les 10 % de droits de douane en vigueur depuis la semaine dernière sur les exportations aéronautiques européennes représentent déjà un supplément de 6,5 millions de dollars. Soit l'équivalent de la marge moyenne d'Airbus sur ses avions.

 


Article Bonus


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Vers un voyage sans enregistrement : la transformation numérique du transport aérien

(source Quotidien du tourisme) 17 avril 2025

Mon commentaire : C'est une véritable révolution que nous préparent Amadeus et la vingtaine de compagnies aériennes participant au projet de Delivery Management Systems (DMS) .

À partir d'un document unique (le passeport par exemple) le passager pourra effectuer la plupart des formalités nécessaires durant son voyage, qu'elles concernent son vol, sa réservation d'hôtel, sa location de voiture, ...

Une étape supplémentaire vers ce que George Orwell évoquait dans son roman "1984" : "Big Brother is watching you ?


Lire l'article :

Un nouveau rapport d’Amadeus révèle une mutation majeure dans le secteur aérien : les voyageurs n’auront bientôt plus besoin de s’enregistrer pour leurs vols. Grâce à une technologie centrée sur le passager et connectée, l’expérience de voyage gagne en fluidité, en simplicité et en personnalisation
 
 
Une évolution vers la gestion de la livraison
 
La transformation du transport aérien progresse rapidement. Après la refonte des systèmes d’offre et de commande, les compagnies aériennes se concentrent désormais sur la gestion de la livraison (DMS : Delivery Management System), une approche qui remplace les anciens systèmes de contrôle des départs (DCS : Departure Control Systems).
 
Cette nouvelle génération de Delivery Management Systems (DMS) repose sur une technologie ouverte, agile et mieux intégrée. Elle connecte directement les systèmes des compagnies aux infrastructures aéroportuaires, aux prestataires de services au sol et à d’autres partenaires, tout en éliminant les technologies obsolètes et les télétypes introduits dans les années 1940.
 
Une reconnaissance fluide et instantanée
 
Avec un identifiant unique (passeport numérique ou biométrique), les voyageurs profiteront d’une reconnaissance immédiate tout au long de leur trajet. Cette interconnexion permet de :
 

  • déposer ses bagages sans faire la queue
     
  • franchir les contrôles de sécurité sans présentation répétée de documents
     
  • récupérer une voiture de location ou s’enregistrer à l’hôtel sans effort
     

« Avec l'introduction des DMS, les compagnies aériennes auront une connaissance détaillée de chaque voyageur, de l'ensemble de son voyage et, pour la première fois, de ce qui lui a été délivré. Avec la suppression des systèmes existants, l'information circulera plus librement, ce qui permettra aux compagnies aériennes et à leurs partenaires d'anticiper et d'agir en fonction des besoins de chaque voyageur. Nous travaillons activement avec le secteur pour construire cette nouvelle génération de DMS qui permettra de bénéficier d’une expérience moins stressante et plus cohérente dans les années à venir. », explique Valérie Viale, Directrice du Product Management, AirOps chez Amadeus.
 
Un passage vers les terminaux du futur
 
Dans un avenir proche, l’arrivée à l’aéroport ne nécessitera plus d’enregistrement. Grâce à une validation numérique préalable des documents de voyage (visa, passeport), les passagers accèderont aux terminaux « prêts à décoller ».
 
Les aéroports évolueront en lieux plus conviviaux, orientés vers le service et les loisirs. Les agents mobiles, équipés de tablettes, accompagneront les voyageurs de manière proactive et personnalisée.
 
Des solutions en temps réel pour les imprévus
 
En cas de perturbation (retard, annulation…), le passager recevra une notification numérique avec une solution alternative recommandée par la compagnie. Il pourra confirmer son choix directement via son téléphone, en tenant compte de tout son itinéraire et des services réservés.
 
Cette approche permet une gestion intégrée des voyages multimodaux (avion, train, transports terrestres), avec des propositions sur mesure, en temps réel.
 
La conception des nouveaux systèmes place la protection des données personnelles au cœur du processus. Seules les informations pertinentes seront partagées avec les prestataires, et uniquement si le voyageur s’identifie volontairement.
 
Le rapport « From DCS to Delivery : fulfilling the retailing promise with traveler-centric journeys and better operations » se traduit par « Du DCS à la livraison : tenir la promesse des nouveaux modes de vente avec des voyages centrés sur le voyageur et de meilleures opérations ».
 
Il s’appuie sur les travaux du Delivery Management Champions Group, un collectif réunissant plus de 30 compagnies aériennes, prestataires aéroportuaires et fournisseurs de technologie. Ensemble, ils conçoivent une infrastructure mondiale de gestion des voyages plus fluide, plus connectée, et entièrement centrée sur l’expérience voyageur.

 


Fin de la revue de presse

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,432 euros en clôture vendredi 18 avril. Sur la semaine, elle est stable (-0,16%).

Elle était à 13,60 euros le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros le 1er janvier 2025.

La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est en baisse à 8,88 euros
(elle était à 17,50 euros début janvier 2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus bas à 7,00 euros.

Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er juillet 2023.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 10 dernières années.

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Mon commentaire : Après la baisse de la semaine dernière consécutive après quatre évaluations d'analystes revues à la baisse (Alpha Value, Bernstein, JP Morgan et Morgan Stanley), le cours de l'action s'est stabilisé.

> Évolution du prix du carburant cette semaine

Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+4$) à 86$. Il était à 94$ fin juin 2023, à 79$ avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en hausse (+3$) à 68$.

De la mi-février 2022 à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait entre 75$ et 99$.

Mon commentaire : Les décisions concernant les droits de douane aux États-Unis avaient également impacté les cours du pétrole, en forte baisse les semaines passées (-11% sur deux semaines).

Cette semaine, les cours du pétrole rattrapent la moitié de cette baisse.

> Gestion des FCPE

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Partners for the Future, Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


Précisions

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié.

À bientôt.

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| François Robardet

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)

Je représentais les salariés et anciens salariés d'Air France-KLM.
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